monique-cloitre-gaec-kerdavezan-plouarzel-croissance-veau-genisse - Illustration Hep, taxi ! C’est prêt !

Hep, taxi ! C’est prêt !

À Plouarzel (29), les veaux du Gaec de Kerdavezan carburent à l’aliment d’allaitement. Pour obtenir des génisses bien carossées, Jean-Bernard, Monique et Hervé sécurisent les croissances en alliant confort de distribution et temps de travail réduit.

Voilà un poste sur lequel il est possible de gagner en efficacité : alléger les contraintes pour les éleveurs tout en garantissant de belles génisses à l’arrivée. Monique gère l’alimentation lactée des veaux de la façon la plus optimisée qui soit : de l’aliment d’allaitement préparé et distribué avec un taxi à lait et cela, 6 fois par semaine.

L’exploitation

  • Gaec de Kerdavezan à Plouarzel
  • 3 associés : Monique et Jean-Bernard Cloitre, Hervé Cloitre
  • 99 vaches
  • TB  42,6
  • TP : 33,4
  • Niveau d’étable : 8500 kg
  • SAU : 150 ha dont 46 ha de céréales, 40 ha de maïs et le reste en pâture + colza fourrager et betteraves

Gagner du temps

L’alimentation lactée, de la naissance au sevrage, équivaut à 40 % du temps total alloué à l’élevage des génisses. Les associés du Gaec de Kerdavezan travaillent sur la réduction de ce temps de travail depuis plusieurs années et distribuent en 6 repas par semaine l’aliment d’allaitement Univor Tech. Donc, pas de repas le dimanche et « nous sommes pleinement satisfaits de cette organisation et des résultats » confie Monique avant de préciser que « les veaux reçoivent du colostrum pendant 3 jours avec un sachet repas le soir puis l’aliment d’allaitement prend le relais dès le 4e jour ». Le colostrum est le lait de la première traite qui doit donc être conservé intégralement pour atteindre 12 à 14 litres. Une seconde traite est parfois nécessaire pour atteindre la quantité nécessaire. Il doit être stocké au congélateur et réchauffé au bain-marie à une température de 40°C. À noter, par ailleurs, que l’administration d’un sachet repas dilué dans 2 litres d’eau chaude permet une « vidange » du tube digestif et facilite la transition avec le programme alimentaire choisi.

Gagner en sécurité

Monique utilise l’aliment d’allaitement depuis presque 10 ans et reconnaît ne plus gérer d’épisodes de diarrhées alimentaires depuis : « d’un point de vue sanitaire, je ne reviendrais pas en arrière non plus. Les veaux ne font plus de diarrhées depuis que je leur distribue un aliment d’allaitement. » Les troubles sanitaires perturbent significativement les croissances des veaux ; alors qu’avant 6 mois, les croissances doivent être optimales. Concrètement, la diarrhée alimentaire est une indigestion de lait qui survient surtout à cause de l’excès de matière grasse du lait entier. Cet excès va perturber la digestion par un dysfonctionnement de la caillette. Ce problème sanitaire est également aggravé par une température de buvée trop faible ou un volume de lait trop important. À noter que la température de buvée doit être comprise entre 40 et 45°C.

Gagner tout court

Distribuer un aliment d’allaitement c’est aussi livrer plus de lait à la laiterie… D’un point de vue technique, la formulation de l’aliment d’allaitement et sa fréquence de distribution favorisent l’ingestion de fibres et de solides le reste de la journée : stimulation de la capacité d’ingestion du veau et donc sevrage précoce. « Les veaux ingèrent très tôt un aliment spécifique 1er âge, le Croustivo HP et de la paille et nous les sevrons à 10 semaines environ » précise Monique. D’un point de vue économique, des gains importants sont envisageables sur le coût de renouvellement qui représente à lui seul 12 % du coût de production. Pour réduire cette charge, il faut abaisser le coût de revient de la génisse en visant des vêlages précoces (24 mois), valoriser les réformes en optimisant le poids à 6 mois (200 à 220 kg), ou encore faire vieillir les vaches (3 lactations minimum). Écornage, vide sanitaire, logement et alimentation adaptés selon l’âge… Les éleveurs du Gaec de Kerdavézan sécurisent l’élevage des génisses tout en limitant les contraintes d’élevage et notamment le temps passé sur cet atelier.

La technique Univor Tech

L’aliment d’allaitement Univor Tech présente une double particularité : il s’utilise aussi bien en mélange avec le lait entier qu’en préparation unique. Il permet de passer à 1 seul repas par jour dès le 3e jour de vie du veau. Sa formule est inédite, judicieuse, et composée de matières premières nobles (90 % des protéines sont d’origine laitière). De par les sources variées de ses protéines et leur coefficient de digestibilité élevé, l’Univor Tech donne lieu à une digestion différente de celle des aliments traditionnels, elle est en effet plus lente et progressive.  Son assimilation est facilitée par le mélange exclusif de 5 matières grasses végétales et laitière à haute digestibilité. Il s’agit d’un aliment polyvalent, sécurisé et à dilution instantanée.

Les intérêts de l’Univor Tech sont multiples

L’éleveur gagne en moyenne une heure par jour sur le poste alimentation des veaux. Ce gain de temps s’accompagne d’une simplicité d’utilisation car la concentration est constante pendant toute la période lactée. Pour le veau, la composition particulière de cet aliment d’allaitement lui permet de couvrir en 1 seul repas par jour les besoins nutritionnels tout en favorisant la rumination. Cela conduit les génisses à consommer davantage et de façon précoce du concentré de qualité et de la paille. Le développement du rumen est plus rapide et les veaux développent du gabarit plus vite, le sevrage est ainsi plus précoce. Carole Perros / Triskalia


Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article