La présidence danoise du Conseil de l’UE veut avancer au pas de charge sur l’adoption de la proposition législative concernant le renforcement des sauvegardes agricoles de l’accord UE/Mercosur. Elle devrait faire valider le texte sans l’amender dès le 6 novembre, a indiqué le président de la commission du Commerce international du Parlement européen, le socialiste allemand Bernd Lange. La France toujours vent debout La clause de sauvegarde renforcée proposée par Bruxelles pour protéger les secteurs agricoles dans le cadre de l’accord commercial entre l’UE et quatre pays du Mercosur, doit être « adoptée et reconnue par les pays » latino-américains « avant toute signature de l’accord », a souligné le 2 novembre Benjamin Haddad, ministre français chargé de l’Europe. La France est en train « d’évaluer » si les garanties protégeront « efficacement les filières agricoles des perturbations de marché ». Il a rappelé que la seule boussole du gouvernement était la défense des agriculteurs « face à la concurrence déloyale ». Des réserves dans l’Hémicycle Dans l’hémicycle européen, aussi, plusieurs parlementaires proches du secteur agricole ont exprimé quelques réserves sur le sujet lors de la réunion de la Cominta du 3 novembre. « Cette clause de sauvegarde est incohérente intellectuellement », a ainsi affirmé le centriste belge Benoît Cassart, appelant, comme d’autres, à la mise en place de clauses miroir permettant de garantir que les normes de l’UE seront respectées pour accéder à son marché. En parallèle, un groupe de députés issus d’un large spectre politique a obtenu le nombre de signatures nécessaires afin de soumettre une résolution visant à obtenir un avis juridique de la Cour de justice de l’UE sur l’accord commercial UE/Mercosur ce qui pourrait bloquer le processus de ratification. Agrapresse…
Le Danemark veut aller vite sur les sauvegardes
La présidence du conseil de l'Union européenne souhaite faire valider le texte sans l'amender dès le 6 novembre.

