« Il y a une place à prendre dans les pays qui vont consommer davantage de lait et de produits laitiers qu’ils n’en produisent », a indiqué Jean-Marc Chaumet, directeur du service économie du Cniel le 9 septembre à l’occasion de la conférence de rentrée de l’interprofession laitière. Les pays d’Asie du Sud-Est, du Moyen-Orient et d’Amérique latine sont identifiés comme des terres de conquête pour les produits laitiers français. « Cela demande une recherche de compétitivité car nous ne serons pas les seuls », a-t-il poursuivi. Les produits hexagonaux pourraient en particulier capitaliser sur « la garantie sanitaire française qui est un atout », a souligné Pascal Le Brun, président du Cniel. Et des accords du type EU-Mercosur ou UE-Mexique pourraient aider à exporter vers ces zones. Depuis ces derniers mois, les grands bassins laitiers ont vu leur production globalement progresser, surtout aux États-Unis, en Argentine et en Nouvelle-Zélande, avec pour résultat plus de lait sur le marché mondial en 2025 qu’en 2024. L’UE reste stable à -0,1 % sur les 6 premiers mois de 2025 avec des différences notables entre les pays qui progressent (Irlande, Pologne) et qui régressent (Allemagne, Pays-Bas, Espagne), tandis que la France stagne à -0,4 % sur les 8 premiers mois de 2025….
Prêt à répondre à la hausse de la consommation
