Le gouvernement met la pression sur les prix

15942.hr - Illustration Le gouvernement met la pression sur les prix
a-t-il annoncé. Les rencontres ont commencé cette semaine. © Piman Khrutmuang - stock.adobe.com

Industriels et distributeurs sont convoqués à Bercy pour « accélérer » les renégociations commerciales. Le gouvernement, qui veut également prolonger le trimestre anti-inflation, espère voir une baisse des prix à la consommation d’ici septembre. De Bercy à Matignon, les représentants de l’exécutif n’ont eu de cesse d’appeler à la réouverture des négociations commerciales entre les distributeurs et les grands industriels ces dernières semaines. « Ma conviction est claire : chacun doit prendre sa part, les distributeurs peuvent agir sur leurs marges et les industriels accepter des renégociations, quand le cours des matières premières a baissé », a déclaré la Première ministre, Élisabeth Borne, lors de la présentation de la feuille de route gouvernementale le 26 avril. Avec le trimestre anti-inflation, la grande distribution a concédé des baisses de prix de 5 à 7 % sur les produits concernés. Bercy espère prolonger le dispositif au-delà de la date butoir initialement prévue, le 15 juin. Côté industrie, le gouvernement compte sur la réouverture des contrats conclus au 1er mars pour répercuter la baisse des prix observée sur certains marchés de gros, comme les céréales. Baisse des prix en septembre ?  Emmanuel Macron a assuré que la situation sera difficile « jusqu’à la fin de l’été » sur les prix alimentaires. La ministre du Commerce Olivia Grégoire en est persuadée : « Les fruits de ces négociations vont porter à l’été, et je peux, avec une certaine certitude, vous assurer qu’à la rentrée nous aurons une baisse visible des prix dans les rayons », a-t-elle affirmé dans l’émission « Questions politiques » (Radio France, Le Monde) le 30 avril. La ministre de tutelle de la grande distribution avait précédemment assuré que le gouvernement pourrait envisager une « taxation sur les industriels agroalimentaires » si ces derniers ne jouaient pas le jeu. Pas de renégociation « généralisée » Jean-Philippe André, président de l’Ania, industriels de l’agroalimentaire, exclut toutefois une renégociation « généralisée » : les cours mondiaux des matières…

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