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La fuite en avant laitière

[ÉVÈNEMENT REPORTÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE]

Appréhender la « fuite en avant » de l’élevage laitier, et particulièrement breton à partir de la relation que les éleveurs entretiennent avec leurs vaches laitières. C’est ce que propose Jules Hermelin, docteur en anthropologie, dans sa thèse intitulée « La fuite en avant des troupeaux humains-bovins, une anthropologie de la libéralisation du secteur laitier en Finistère 2014-2020 » qu’il présentera jeudi 20 janvier, à 20 h, à la salle des Halles, place des droits de l’Homme, à Carhaix. (Entrée libre).

L’étude s’est faite sur un temps long. Elle a commencé en 2014 et s’est terminée en 2020. Elle a été menée sur la base d’entretiens et de stages de participation/observation dans des fermes laitières du Finistère. Elle cherche à comprendre l’attachement des éleveurs à leur activité, en partant de leur relation aux animaux. « Elle fait le lien avec le contexte historique, économique et social qui amène les éleveurs à ne plus trouver de sens dans leur métier », indique Jules Hermelin. Y sont notamment explorées, dans le détail, la relation que les éleveurs entretiennent avec les acheteurs de leur lait (privés et coopératifs) ainsi que les conséquences de la tentative de « saturer les bâtiments » pour essayer de « diluer les charges ».


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