Le sacrificateur thermique Benza aère rapidement la litière. Le travail des couteaux est fin, la machine peut-être utilisée en marche avant ou en marche arrière en présence des animaux. Grégoire Le Razer, jeune aviculteur installé à Plougras (22), a démarré son premier lot de volaille de chair en octobre 2019. Pour aérer la litière des volailles, « je passais une journée à la fourche ou au râteau par bâtiment. J’ai essayé un scarificateur de pelouse, mais il manquait de puissance ». C’est alors que Pierre-Yves L’Hostis, en charge de la motoculture à l’Espace Emeraude de Plouigneau (29), lui propose une démonstration d’un engin de chez Benza. La machine restera sur place. Le gain en temps de travail est important, l’outil décroûte rapidement et facilement la sciure de bois utilisée dans cet élevage qui comprend 2 bâtiments de 1 000 et 1 200 m2. [caption id=”attachment_54995″ align=”aligncenter” width=”720″] De gauche à droite : Yohann Piolot, Grégoire Le Razer et Pierre-Yves L’Hostis.[/caption] Sciure et granulés de paille Huit jours après l’arrivée des poussins, un premier passage est réalisé avec cet engin thermique. Les interventions suivantes seront pratiquées tous les 6 jours environ, « si la litière se dégrade ». Le sacrificateur est passé dans la totalité du bâtiment en terre battue, à l’exception de la périphérie, sur sol bétonné. « Tout le poulailler est passé d’un coup. Il faut compter 45 minutes », chiffre Grégoire Le Razer. Les 5 tonnes de sciure étalées par bâtiment (soit à 4 kg/m2) sont complétées si besoin après le passage de l’outil de granulés de paille. « Je règle la profondeur entre 3 et 4 cm pour ne pas travailler la couche de fond, qui sert d’isolant ». L’éleveur apprécie le scarificateur pour lutter contre les pododermatites, mais rappelle que « la base repose sur des poussins et de l’aliment de qualité. Les problèmes…

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