Deux bols pour nourrir 440 bovins au quotidien

dd8271.hr - Illustration Deux bols pour nourrir 440 bovins au quotidien
Devant les deux bols stationnés dans la cuisine, Laura, Christelle et Vincent le Druillennec, Gurvan Sever et Brieg Le Gouellec prennent la pose.

Depuis un peu plus d’un an, deux bols mélangeurs robotisés distribuent et repoussent les rations au Gaec Le Druillennec. Les associés apprécient la diminution des astreintes physique et horaire et entrevoient déjà d’autres bénéfices. Les 19 et 20 mars derniers, le Gaec Le Druillennec à Gurunhuel, reconnu sur les concours jusqu’à Paris, a ouvert ses portes. Mais il n’était pas question de belles vaches et de génétique. « Nous voulions avant tout aborder la question de l’automatisation de l’alimentation qui est une réponse technologique efficace pour limiter l’astreinte physique et horaire, répondre à la pénurie de main-d’œuvre en agriculture et optimiser les performances. Si ces systèmes se développent, l’installation du Gaec a l’originalité d’être la seule du secteur fonctionnant avec deux Lely Vector », expliquent Brieg Le Gouellec, Vincent le Druillennec et Gurvan Sever, élèves de 2e année de BTS Acse au lycée de Kernilien (Guingamp), à l’initiative de ces rencontres. 800 heures de travail économisées par an L’automatisation de la préparation et de la distribution a été inaugurée en janvier 2020. Aujourd’hui, les robots gèrent l’alimentation de 440 animaux par jour (dont 150 laitières à la traite). Ils apportent la ration directement à 350 d’entre eux et déposent les mélanges des autres au niveau « d’auges virtuelles » repris au godet pour être apportés vers des bâtiments plus éloignés (taureaux et petites génisses). « Auparavant, sur la ferme, il fallait compter 3 heures par jour pour nourrir les animaux à la désileuse. Aujourd’hui, 5 heures par semaine sont nécessaires pour le remplissage de la cuisine qui sert de stock tampon à la préparation des rations. L’économie de temps de travail est de l’ordre de 800 heures par an », calculent les trois étudiants. La pénibilité a également bien diminué, ajoute Christelle Le Druillennec, l’une des quatre associés. « À l’époque, je déplaçais une trentaine de seaux par jour, soit plus de…

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