6646.hr - Illustration Groupement Porc Eureden : tourné vers l’avenir 
Une assemblée respectant les consignes sanitaires dérogatoires (ici à Plérin (22).

Groupement Porc Eureden : tourné vers l’avenir 

Les éleveurs du Groupement Porc Eureden sont venus nombreux aux 6 réunions de secteur, organisées fin septembre et début octobre 2020, et ce, dans le plus grand respect des mesures sanitaires. Ces réunions basées sur l’échange sont, comme souligné par Michel Bloc’h, essentielles à la vie du groupement et à la proximité entre adhérents.

Divers sujets clés ont été abordés et débattus : activité, conjoncture, biosécurité, Fièvre porcine africaine (FPA), arrêt de la castration à vif, organisation de la production… « Après les cours de 2019 jugés bons, l’année 2020 n’est pas au niveau des attentes espérées en début d’année. Les crises sanitaires, Covid-19 et FPA, impactent de façon non négligeable les cours. Cela rend difficiles les prévisions de conjoncture », introduit Michel Bloc’h, président du Groupement Porc Eureden. 

Une vraie stratégie de filières

Le Groupement Porc Eureden entend développer une filière porcine solide, durable via des débouchés cohérents, rémunérateurs et assurer la fixation d’un prix de base juste pour tous les éleveurs via le Marché du porc breton (MPB). « Le Groupement Porc ambitionne de continuer à développer les filières qualité pour une bonne valorisation des porcs charcutiers. Cette montée en gamme s’appuie notamment sur notre expérience de la filière Label Rouge et sa pérennisation, le développement de la filière Porc Confiance et d’autres projets entre Eureden Agriculture et Eureden Viande » annonce Stéphane Berthelot, directeur. « Cela fait partie des 4 piliers du groupement : le développement de débouchés rémunérateurs, la performance technico-économique en élevage, la performance de la structure au travers d’une logistique maîtrisée, l’installation de jeunes et l’attractivité de nos métiers. » 

FPA, biosécurité et logo « Le Porc Français »

La menace de FPA en France est très importante. Après avoir détecté un premier cas de fièvre porcine africaine sur un cadavre de sanglier en septembre, la ministre de l’Agriculture allemande a confirmé la détection de nouveaux cas de contamination, à l’est de Berlin. « Nous nous devons de rester insistants sur la mise en place des mesures de biosécurité dans chacun de nos élevages, plusieurs offres d’équipements vous sont proposées tout au long de l’année » rappelle Stéphane Berthelot. « Dans ce contexte, il est important que tous les acteurs de la filière respectent leurs engagements de valorisation du Porc Français. Nous allons progressivement l’enrichir avec une montée en gamme demandée par l’ensemble de la filière afin que nos partenaires de l’aval puissent le mettre encore plus en avant. Les épisodes sanitaires que nous connaissons rendent évidente l’importance de notre souveraineté alimentaire » complète Michel Bloc’h.

L’ AOP ou la nécessité de s’organiser

Ce dernier a également rappelé les enjeux du projet d’AOP (Association d’organisations de producteurs) pour les éleveurs : « C’est un projet pour l’amont et ce sont les jeunes éleveurs des groupements porcins qui portent ce projet ». L’AOP permettra de renforcer le pouvoir des éleveurs, en intervenant sur les marchés en tant qu’organisation reconnue au niveau européen. Cette organisation devrait mieux répondre aux besoins du marché, en adaptant l’offre en quantité et en qualité.  

Stéphane Hamonic / Eureden


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