« On a de quoi peser, la Bretagne et les Pays de Loire représentent 60 % de la collecte », rappelle Thierry Merret, lors d’une réunion publique à Bodilis. - Illustration Le collectif pour une rémunération plus juste
« On a de quoi peser, la Bretagne et les Pays de Loire représentent 60 % de la collecte », rappelle Thierry Merret, lors d’une réunion publique à Bodilis.

Le collectif pour une rémunération plus juste

Les candidats à l’élection de la Chambre d’agriculture ont organisé 25 réunions publiques, comme la semaine dernière à Bodilis, où le rôle des OP et AOP a été abordé.

L’attractivité des jeunes pour les productions agricoles passe par « l’attractivité du métier. Aujourd’hui, 95 % des JA accompagnés sont toujours en activité au bout de 5 ans, en restant sur le territoire, à produire. La transmission passe aussi par l’anticipation du cédant, pour ne pas pénaliser le jeune qui souhaite s’installer », explique Sophie Jézéquel, candidate de la liste Finistère d’Avenir. Et Thierry Merret, président de la FDSEA, d’ajouter que « nous avons ici une politique des structures, ce n’est pas forcément le cas ailleurs ».

« On croit au collectif »

La rémunération des agriculteurs revient dans les discussions. « Il existe des solutions pour trouver une juste rémunération », note Sophie Jézéquel. Les Organisations de producteurs et les Associations d’organisation de producteurs en sont une. « Il faut des règles de discipline commune, nous croyons au collectif. Il n’y aurait plus de légumes en Finistère si nous ne nous étions pas organisés. L’Europe permet de parler de prix et de volume sans tomber sous le joug de la concurrence déloyale, mais nos coopératives ne veulent rien entendre. A nous de pousser, car la Bretagne et les Pays de Loire représentent 60 % du lait collecté en France. On a de quoi peser », estime Thierry Merret.


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