“Faire confiance à son repreneur”

Lors de la journée « Demain je transmets » à Saint-Brice-en-Coglès, Françoise Leray et Cyrille Herbert (2e et 3e à droite) ont apporté leur témoignage à de futurs cédants. - Illustration “Faire confiance à son repreneur”
Lors de la journée « Demain je transmets » à Saint-Brice-en-Coglès, Françoise Leray et Cyrille Herbert (2e et 3e à droite) ont apporté leur témoignage à de futurs cédants.

Le 15 novembre, une journée « Demain je transmets » a été organisée sur l’exploitation d’un jeune installé, Cyrille Herbert, à Saint-Brice-en-Coglès. Ce dernier est aussi responsable installation aux Jeunes Agriculteurs 35. Françoise et Joseph Leray ont transmis leur exploitation à Cyrille Herbert le 1er novembre 2014. « Au départ notre fils devait reprendre l’exploitation, mais au final il a fait le choix de rester travailler en montagne. Nous avons quand même voulu transmettre à un jeune », souligne l’ex-agricultrice. « Nous connaissions Cyrille qui était salarié agricole et qui cherchait une exploitation à reprendre. Ses parents ne sont pas agriculteurs et il était très motivé. » Le choix du couple s’est donc naturellement porté sur le jeune homme parmi les cinq candidats intéressés. Une première visite avec sa compagne « Nous l’avons prévenu en mai 2013. La première visite a été faite sur l’exploitation en juin 2013. » Cyrille est venu avec son amie qui travaille à l’extérieur. « Je voulais qu’elle aussi me suive dans mon projet, qu’elle accepte de vivre sur l’exploitation », relate l’agriculteur qui a repris la maison d’habitation en plus des bâtiments d’élevage, du cheptel, du matériel. « Je n’ai pas racheté le télescopique », précise-t-il. Attrait pour le parcellaire groupé Ce qui l’a en premier attiré sur cette ferme est le parcellaire groupé : 70 ha autour des bâtiments plus 12 ha en traversant juste une route. « Je voulais maximiser le pâturage. » Les cédants ont mis en place un contrat de parrainage sur 4 mois qui a permis au jeune de mieux connaître l’exploitation, les installations, l’organisation… « Nous étions aussi à l’écoute de ses questions par la suite. Mais nous n’allions pas sur l’exploitation sauf s’il avait besoin d’aide », note Françoise Leray. Elle ajoute : « Le mieux est de…

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