Haricot, gourmand en eau

Les besoins en eau du haricot mangetout sont de 180 à 250 mm (cycle de 55 à 75 jours), selon la date de semis et le climat (température, ensoleillement).

Le haricot est particulièrement sensible au stress hydrique durant deux périodes :

  • La levée : risque d’échelonnement non rattrapable.
  • De la floraison à la récolte : formation de fil et réduction du potentiel de rendement.

Les excès d’eau, sont également préjudiciables durant tout le cycle, notamment sur le plan sanitaire. En conditions climatiques «normales», le premier passage d’irrigation se situe généralement au stade 3 feuilles trifoliées. Mais quelle que soit la situation, l’important est d’anticiper sur les besoins de manière à ne jamais épuiser totalement la réserve. L’irrigation doit être poursuivie jusqu’à quelques jours de la récolte. Pour les haricots mangetout, un arrosage pendant l’allongement des gousses ralentit la formation du fil et du grain. On peut considérer qu’une averse apportant moins de 10 mm ne modifie pas le plan d’arrosage. Une pluviométrie de 10 à 20 mm pourra retarder le tour d’eau, et des précipitations supérieures à 20 mm économiseront un passage. Mais bien souvent, une pluie importante permet de rattraper un retard dans l’irrigation. Enfin, il vaut mieux arroser pendant la floraison que de laisser le haricot souffrir d’un manque d’eau.


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