La semaine dernière, des producteurs de la FDSEA et des JA d’Ille-et-Vilaine se sont rendus au Leclerc de Cleunay à Rennes pour vérifier les indications d’origines sur les produits transformés.
« Globalement, l’étiquetage est respecté. Nous avons relevé quelques fraudes toutefois, surtout sur des produits bio. Par contre, les mentions d’origine sont souvent indiquées en petit, alors que les consommateurs choisissent leurs produits rapidement. Il serait préférable de placer sur les emballages le logo “Viande française”, clair pour tous », constate Cédric Henry, secrétaire général FDSEA 35.
Plus de transparence
Jeudi 5 octobre, des producteurs de la FDSEA et des JA d’Ille-et-Vilaine se sont rendus au Leclerc de Cleunay à Rennes pour vérifier que l’origine du lait et de la viande utilisés est bien notée sur les produits transformés, comme le prévoit l’expérimentation menée en France depuis janvier 2017 sur deux ans. L’arrêté indique des seuils à partir desquels l’étiquetage est rendu obligatoire : au moins 50 % de lait et 8 % de viande. Les éleveurs de la FNSEA et des JA avaient souhaité ce dispositif qui « permet une plus grande transparence. Aujourd’hui, le consommateur a besoin de connaître l’origine de ses aliments. »
Le choix de Leclerc
Les syndicalistes n’avaient pas choisi de positionner leur action chez Leclerc au hasard. « Les annonces qu’il a faites dans le cadre des États généraux de l’alimentation sont fausses. Augmenter le prix de quelques centimes au producteur ne changerait pas grand chose pour le consommateur, si personne ne se sert au passage », précise Cédric Henry. « Ce que nous demandons avant tout dans le cadre des États généraux, c’est la prise en compte du coût de production comme préalable aux négociations commerciales, pour une juste rémunération des producteurs. »