tropical-parc-1 - Illustration Un air des tropiques en Bretagne

Un air des tropiques en Bretagne

Créé en 1986 par Michel Gicquel, le Tropical Parc de Saint-Jacut-Les-Pins (56) a petit à petit pris la place de l’exploitation agricole. Le parc qui s’étend aujourd’hui sur 5 ha est composé de 6 jardins thématiques, 1 000 m2 de volières, un étang, des cascades, une bambouseraie, une roseraie et des dinosaures.

Ce parc atypique réussi à faire voyager les visiteurs aux 4 coins de la planète. « C’est un îlot d’exotisme au cœur du Morbihan. Tout est sérénité, beauté et curiosité. Tous nos sens y sont en éveil », livre un père de famille en retournant à sa voiture avec sa femme et ses enfants. Le Tropical Parc situé à Saint-Jacut-Les-Pins (56) ce sont 6 jardins exotiques sur 5 ha : indonésien, thaïlandais, mexicain, australien, africain et jurassique. On peut y voir 500 bananiers, 19 dinosaures animés, 80 statues asiatiques, 150 perroquets, des milliers de plantes, 1 000 m2 de volières géantes et 3 serres tropicales. Ce n’est pas un zoo, ni un musée, encore moins un jardin botanique mais c’est un peu de tout ça à la fois, ce qui en fait un lieu unique.

[caption id=”attachment_28897″ align=”aligncenter” width=”720″]Michel Gicquel, créateur du Tropical Parc, a récemment passé la main  à ses fils Erven et Gwendal (absent sur la photo). Michel Gicquel, créateur du Tropical Parc, a récemment passé la main à ses fils Erven et Gwendal (absent sur la photo).[/caption]

Les fosses à lisier sont devenues des cascades

Il y a quelques années ce parc était encore une exploitation agricole. La porcherie des 50 truies et la partie post-sevrage hébergent aujourd’hui l’accueil, la boutique, la serre aux orchidées et celle aux bonsaïs. « Michel, mon père, s’est installé comme agriculteur en 1976 en développant un élevage de porc de 50 truies naisseur-engraisseur. En parallèle, il était un des premiers avec un pépiniériste de la Sica de Saint-Pol-de-Léon à produire des plantes tropicales en Bretagne », raconte Erven Gicquel, co-gérant du parc. La crise porcine des années 80 est l’élément déclencheur et Michel Gicquel décide alors de convertir la partie post-sevrage de son élevage en serres à orchidées et à bonsaïs. « Les fosses à lisier sont devenues des cascades et des bassins d’eau », indique le gérant du parc.

Chaque bénéfice est réinvesti dans le parc

En 1986, lors de la première année d’ouverture ce sont 15 000 visiteurs qui se sont déplacés pour découvrir les serres à orchidées et à bonsaïs. « Nous étions les premiers à présenter des bonsaïs, cela passionnait les visiteurs. Chaque bénéfice a été réinvesti dans la création de nouveaux espaces et dans la transformation des bâtiments existants », explique Erven Gicquel. Toute la famille a participé à la conception de ce parc et aidé à le faire vivre tout au long des saisons. « Nos pourboires nous permettaient de voyager dans des pays comme la Thaïlande, le Vietnam lorsque le parc fermait ses portes. Nous en avons ramené beaucoup d’idées et d’objets issus de l’artisanat local », précise le gérant du parc.

Un spectacle vivant unique en France

Tous les après-midi à 15 h 30 se déroule un spectacle d’un nouveau genre qui ne se fait pas dans les autres parcs en France, avec 200 oiseaux de 30 espèces différentes et originaires des 5 continents. Cela va du gros perroquet Ara, à la petite perruche soleil. Ils retracent « la symphonie des oiseaux », un récit aventureux. Le final est grandiose, les 200 oiseaux et grues couronnées volant ensemble au raz des têtes des spectateurs.

Des dinosaures plus vrais que nature

En entrant, le visiteur plonge dans le jardin africain où se mêlent bananiers et fougères géantes. Des grues demoiselles et autres perroquets y évoluent librement. La visite se poursuit dans l’ancien bâtiment des porcs à l’engraissement. On y trouve un magnifique musée de la minéralogie avec des minéraux typiquement bretons comme le quartz, le kaolin. Mais aussi des minéraux venant d’Indonésie, Madagascar, Brésil… Ils ont très peu de valeur mais ce sont des beautés de la nature. Et les enfants ne s’y trompent pas : « Waouh, des diamants ! », lance l’un d’eux en entrant dans le musée. On traverse ensuite la serre aux cactus avant de ressortir dans le jardin thaïlandais. L’ancienne fosse à lisier est méconnaissable, c’est devenu un bassin avec une belle cascade, des nénuphars et des carpes Koï y nagent paisiblement en attendant de manger le pop-corn lancé par les visiteurs.

Le jardin mexicain est situé dans l’endroit le plus chaud du parc. Une barrière végétale a été créée pour que les plantes s’y épanouissent, un grand nombre de pierres ont été apportées pour accumuler de la chaleur le jour. On poursuit par la traversée de la grande volière du Brésil et ses différents perroquets et perruches aux couleurs magnifiques. La visite se termine dans le jardin du jurassique. « L’endroit préféré des enfants », selon Erven Gicquel. 19 dinosaures animés sont disposés dans une végétation digne du film Jurassic Parc. Le gérant du Tropical Parc confie pour conclure : « Nous avons la chance de pouvoir vivre de nos passions que sont les plantes, les voyages, les animaux et de pouvoir créer sans limite. Notre plus grande satisfaction est de faire voyager et rêver les visiteurs l’espace d’une journée. »

On y récolte même des ananas bretons

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Dans ce parc qui bénéficie d’un microclimat, on découvre ici et là des ananas. Les 150 plants sont mis à l’abri en serre de septembre à avril. Ils sont ensuite plantés aux 4 coins du parc et poussent à vue d’œil. Au mois de juillet, ils sont à point pour la dégustation. L’ananas breton passe de la couleur verte au rose puis orangé, d’un parfum délicat, il est très sucré.

Tropical Parc, Laugarel, 56220 Saint-Jacut-Les-Pins
www.tropical-parc.com


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