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Préleveur : un métier au service des agriculteurs

En avril, les prélèvements de sols se terminent. L’activité entre dans une période creuse. C‘est le moment de remettre le matériel en état et de réaffûter les tarières. Capinov propose de découvrir ce service, à travers l’interview de Ludovic Collet, préleveur sur une partie du Morbihan.

Pouvez-vous nous dire en quoi consiste le métier de préleveur ?

Capinov-preleveurLe métier de préleveur consiste tout d’abord en une prestation incontournable pour qui veut avoir une analyse fiable. Sans un prélèvement parfaitement réalisé, il est impossible au laboratoire d’apporter un conseil précis. Autant dire qu’il faut y apporter un soin particulier.
Concrètement, il faut très bien identifier les zones homogènes dans la parcelle et multiplier les carottages. Capinov nous accompagne en nous fournissant des procédures de travail détaillées. Nous sommes d’ailleurs certifiés ISO 9001.  

Avant de vous rendre sur la parcelle, vous rencontrez l’agriculteur  ?

Oui, bien sûr. Nous devons renseigner, avec l’agriculteur, un certain nombre d’informations agronomiques pour que le laboratoire puisse interpréter au mieux les résultats. Par exemple, je recueille diverses informations : les cultures en place, les rendements prévisionnels ou les apports de fertilisants déjà réalisés… On renseigne tout cela dans un ordinateur équipé d’outils de cartographie, ce qui nous permet également de géoréférencer exactement la parcelle. Ces échanges sont très importants. Au-delà de la partie technique, ce contact avec l’agriculteur est aussi un moment que j’apprécie. J’apprends beaucoup de choses.

Justement, qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ?

La liberté ! Même si je travaille pour Capinov, je reste indépendant. J’ai le statut d’auto-entrepreneur. Je peux aussi réaliser d’autres missions à côté, ce qui me permet de vivre correctement. Je suis donc très autonome et cela me plaît. En saison, j’adapte ma charge de travail en fonction des commandes pour toujours les honorer en temps et en heure. On peut ainsi prélever sur 12 à 15 parcelles par jour. Après, cela dépend du nombre de prélèvements que l’on fait sur une même exploitation et les kilomètres à parcourir. Évidemment, travailler en extérieur en hiver, c’est parfois un peu plus dur, mais ça reste un plaisir d’être au contact de la nature et puis on bouge tout le temps. On n’a pas le temps d’avoir froid. C’est un métier dynamique !

Qui peut devenir préleveur ?

Tout le monde peut devenir préleveur, dès lors que l’on a une bonne condition physique. Il faut quand même être à minimum à l’aise avec les outils informatiques. Il n’y a pas de limite d’âge. Moi, j’ai 29 ans, mais j’ai plusieurs collègues, jeunes retraités, qui font ce métier pour avoir un complément de revenu. Bien sûr, connaître le monde agricole est un plus. C’est possible d’apprendre sur le tas, mais il vaut mieux avoir des connaissances de base. Cela facilite la prise de renseignement et le contact avec les agriculteurs.

Qui faut-il contacter pour devenir préleveur ? Capinov au 02.98.25.30.24

Propos recueillis par Bérengère Lagadec, Capinov


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