Méteil : “Je sème et je regarde pousser”

meteil - Illustration Méteil : “Je sème et je regarde pousser”

Les associés du Gaec de Kergavarec, de Guipavas, utilisent des méteils ensilés depuis plus de 10 ans pour nourrir le troupeau, et ont petit à petit modifié les espèces associées. Les premiers méteils utilisés par le Gaec de Kergavarec étaient récoltés tardivement, avec une bonne proportion en céréale, pour un bon apport de fibres. « Nous utilisions un mélange de pois et de céréales semées après maïs. Le résultat : des vaches en forme, avec une bonne vision des chaleurs », remarque Jacques Abily, un des associés du Gaec. Depuis, les mélanges ont évolué, pour tendre vers un semis composé de 50 kg de triticale (semence fermière), 50 kg de féverole, 50 kg de pois et 9 kg de vesce. L’année dernière, la culture de céréale à paille a laissé la place à une moutarde, puis le mélange protéagineux a été implanté directement le 17 octobre. « La vesce apporte le plus d’azote, la féverole structure le sol, le pois combine les 2 avantages. La céréale est utilisée comme tuteur, fait le rendement mais avec peu de valeur alimentaire ». Le coût des semences, estimé à 116 €/ha, produira dans les 7 t MS/ha. « L’itinéraire technique est relativement simple : on sème et on regarde pousser ». Le mélange limite les maladies du feuillage, notamment pour freiner le développement de botrytis sur féverole. Profiter de l’interculture L’introduction de méteil protéagineux a eu des incidences quant au choix de précocité de maïs ensilage de l’exploitation. Après la récolte envisagée d’ici une semaine, un passage de Strip-till est prévu avant semis de maïs. « C’est pourquoi nous utilisons des indices inférieurs à 200, pour que les plantes arrivent à maturité tôt ». Après la fauche, le mélange sera laissé sur place, sans fanage, afin de « ne pas oxyder les feuilles…

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