Les éleveurs des différentes races allaitantes, des représentants des abattoirs de Quintin et de Lannion et des bouchers des Côtes d’Armor travaillent main dans la main en vue des Terralies. - Illustration La dynamique des éleveurs allaitants s’intensifie aux Terralies
Les éleveurs des différentes races allaitantes, des représentants des abattoirs de Quintin et de Lannion et des bouchers des Côtes d’Armor travaillent main dans la main en vue des Terralies.

La dynamique des éleveurs allaitants s’intensifie aux Terralies

Toutes races confondues, les éleveurs allaitants travaillent à l’organisation d’une vente aux enchères spectaculaire d’animaux haut de gamme et à la mise en place d’un village de la viande bovine rassemblant tous les acteurs de la filière.

En 2014, les éleveurs de la race limousine avaient lancé une vente aux enchères aux Terralies. Depuis 2015, « pour renforcer la dynamique », l’initiative est devenue inter-races. Vendredi 19 mai prochain, la vente Prestige rassemblera à nouveau une sélection d’animaux charolais, limousins, blonds et blanc bleu. Cette année, le rendez-vous sera d’autant plus mis en valeur qu’il se déroulera de 19 h à 20 h, juste après le parcours d’inauguration du salon.

« Nous allons franchir un cap. Il y aura une notion de spectacle plus importante avec l’installation de la vente, en exclusivité, sur le ring d’honneur. Avec une mise en scène musicale et vidéo, une projection de photos des animaux en ferme sur le grand écran, un animateur du cru spécialiste de la viande pour rendre l’événement plus vivant… », détaille Olivier Lemoign, éleveur charolais à Corlay et porte-parole de la dynamique viande sur le salon.

Devant un parterre de bouchers et d’acheteurs de la grande distribution, l’objectif est « de mettre en avant une sélection d’animaux d’élite en matière de conformation bouchère ». Non plus sous la bannière d’une race mais collectivement, les éleveurs allaitants exposants ont à cœur de « montrer le savoir-faire régional et de faire la promotion d’une viande de qualité issue d’animaux nés, élevés et abattus en Bretagne ».   

Expliquer les morceaux sur une carcasse

Et ce n’est pas tout. Les producteurs, avec l’appui du coordinateur Thierry Offredo, de la Chambre d’agriculture, travaillent également à la mise en place d’un Village de la viande aux Terralies. « Nous voulons mettre l’accent sur la communication avant et après la vente. Que le consommateur vienne échanger avec nous. » Des discussions ont lieu pour que l’ensemble de la filière soit là. « Au-delà de voir de belles bêtes dans les stalles, nous voulons échanger sur les races, sur le fonctionnement d’un abattoir, sur la manière dont la viande est transformée. Que les bouchers expliquent aux gens où se trouvent les morceaux sur une carcasse et que la qualité passe également par la manière de cuisiner. Que chaque maillon ait la parole. »

Dans cet espace spécialisé à proximité des animaux devraient se retrouver tous les acteurs de la filière « sous la même bannière » : les éleveurs, les abattoirs de Quintin et Lannion, TVR qui conditionne les produits sous vide pour les acteurs des circuits courts, les cuisiniers, les techniciens du contrôle de croissance…    
« À tous, grand public comme transformateurs et distributeurs, dans une région connue pour ses productions laitière et de viande blanche, nous voulons montrer que la viande bovine made in Bretagne est excellente. Ici, nous avons quand même quelque chose qui est envié partout : de l’herbe pour nourrir nos troupeaux… », termine Olivier Lemoign.


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