Le Cultitrack est un compromis entre un motoculteur et un tracteur. Loïc Lyvinec, maraîcher à Kerlouan (29), l’utilise comme porte-outils pour biner ses cultures. Il peut désormais tout biner seul et réalise un travail plus précis avec les bineuses situées en position ventrale. En maraîchage et plus particulièrement en production biologique, les binages sont très importants pour la réussite des cultures. « Il faut intervenir au bon moment et être très précis afin de limiter au maximum les interventions manuelles qui sont coûteuses », témoigne Loïc Lyvinec, producteur de légumes bio depuis 2007 à Kerlouan (29). Il cultive sur 45 ha des échalotes, endives, différents choux, brocolis, des céréales pour l’assolement et des haricots et petits pois en légumes industrie. « Je bine les choux, endives, échalotes, haricots et le maïs. À l’avenir, j’envisage de biner les céréales et les petits pois. Pour cela, il faut élargir l’espacement entre les rangs sur le semoir à céréales et passer de 17,5 cm à 25 cm. » [caption id=”attachment_22778″ align=”aligncenter” width=”800″] Le porte-outils automoteur Cultitrack permet de biner les choux-fleurs en 3 m de largeur avec une visibilité parfaite sur le rang.[/caption] Un binage en 3 m de large Avant il fallait 4 bineuses pour les différentes cultures. Une pour les choux, maïs, haricot, deux pour les endives avec des voies particulières et une autre pour les échalotes permettant de passer au ras du film de paillage mais obligeant à être à 2 puisqu’il faut une personne pour la guider à l’arrière du tracteur. « En 2014 j’ai découvert le Cultitrack développé par l’entreprise Terrateck sur un salon du maraîchage. En harmonisant les voies de toutes mes cultures en 1,50 m, je peux adapter sur l’engin différentes bineuses », indique Loïc Lyvinec. Romain Wittrisch, le concepteur de ce matériel le décrit comme :…

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