synalaf-reglementation-aviculture - Illustration Signes de qualité, des évolutions réglementaires inquiètent Synalaf

Signes de qualité, des évolutions réglementaires inquiètent Synalaf

À l’occasion de son assemblée générale, le 25 juin, le président du Synalaf a fait part de ses inquiétudes concernant l’évolution de deux réglementations européennes : la bio et les produits fermiers.



Deux réglementations européennes, le bio et les produits fermiers, doivent évoluer dans les prochains mois, et les premières propositions de texte suscitent de nombreuses craintes chez le Syndicat des appellations et labels avicoles français (Synalaf). La première inquiétude concerne la nouvelle réglementation bio au sujet de laquelle les ministres de l’Agriculture des Vingt-huit ont trouvé un accord le 16 juin dernier. Le président du Synalaf, Éric Cachan, a expliqué qu’il souhaite faire évoluer ce texte. Il demande, tout d’abord, que l’on préserve la possibilité donnée aux producteurs d’utiliser des poussins issus de reproducteurs non bio ; il argue que la diversité des souches utilisées en pâtirait, si tel n’était pas le cas, car le marché bio serait trop petit pour intéresser des fournisseurs. Il demande, pour des contraintes d’élevage, que les poulettes bio n’aient pas obligatoirement accès à un parcours plein air. Le Synalaf souhaite aussi que soit préservée une autorisation de 5 % de matières premières non bio dans l’alimentation. L’alimentation 100 % bio n’est pas encore à portée des producteurs, a convenu Valérie Pieprzownik, du ministère de l’Agriculture.

Danger sur les fermiers

Une autre réglementation européenne doit évoluer dans les mois à venir ; il s’agit des « normes de commercialisation volailles de chair », qui définissent les modes d’élevage utilisables sur les étiquetages des volailles de chair : parmi ces modes d’élevage, le très important « fermier – élevé en plein air ». La Commission doit réviser et simplifier ce règlement en 2015, mais aucun texte n’est encore paru à ce jour. Le Synalaf craint qu’à l’issue de cette simplification, le « fermier » ne soit pas confondu avec le « plein air ». Le Synalaf craint que la notion d’élevage fermier, qui en France est associé aux Labels rouges et bio en volailles, ne soit confondue avec l’élevage « free range » (plein-air) très répandu en Grande-Bretagne, mais dont les durées minimum d’élevages sont différentes (environ 50 jours pour le free range, 81 jours pour le fermier français).


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article