cobiporc-semence - Illustration Cobiporc : un parc de 300 verrats à Janzé

Cobiporc : un parc de 300 verrats à Janzé

Cobiporc inaugurait son nouveau site de production, vendredi dernier, à Rennes (35). Il regroupe trois anciens sites en un seul.

Les sites de production de semence de Saint-Gilles (35), de Mayenne (53) et de Janzé (35) ont vécu. Du moins les deux premiers. À Janzé seront désormais regroupés 300 verrats, dans un nouveau bâtiment sous air filtré. « Ce projet s’inscrit dans une démarche d’optimisation de la zone Est de Cobiporc », indique son président Jean-Yves Trelhu. Les semences, produites à Janzé, seront transférées, par un véhicule dédié, au site de colisage et de logistique délocalisé (à Saint-Gilles) pour réduire les risques de contamination du centre de production. De là, elles partiront chez les clients éleveurs. « L’assurance d’un haut niveau sanitaire est un engagement constant fait à nos adhérents. C’est un des fondements de notre métier de producteur de doses d’insémination ». Cobiporc dispose d’un parc important de races pures. Cette haute sécurité sanitaire est indispensable pour la performance des éleveurs mais aussi pour la pérennité de la génétique française. 32 types génétiques sont présents dans les centres de la coopérative.

Raclage des déjections et géothermie

Le bâtiment est équipé d’un système de raclage des déjections en « v » pour améliorer l’ambiance et les conditions de travail. La séparation des phases liquides et solides permet d’exporter ces dernières. « Le plan d’épandage antérieur est suffisant malgré l’augmentation de l’effectif animal. Le projet a reçu un bon accueil de la part des élus locaux », se félicite le président. Le chauffage est assuré par géothermie (récupération d’énergie dans le sol par pompe à chaleur). L’objectif est double : maintenir une température constante toute l’année pour éviter les variations de température qui ont une influence sur la spermatogénèse et maîtriser la consommation d’énergie. Les salles sont équipées d’aérothermes. Le centre et ses huit salariés sont prêts a accueillir les premiers verrats dès la mi-février. Bernard Laurent


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