parcelle-colza - Illustration Le colza en bonne voie

Le colza en bonne voie

Les parcelles, (en générale) bien développées, sont parées à l’hiver.

L’état général des parcelles est plutôt satisfaisant. Les stades avancés des cultures les ont mis à l’abri des ravageurs comme les limaces ou les altises. L’apport de fertilisants organiques réalisé avant semis est relativement bien absorbée par la plante. La prochaine fertilisation minérale interviendra maintenant à la reprise de végétation en 2015.

Rester vigilant

Dans les parcelles semées sans travail du sol, les repousses d’orge ou de blé peuvent être importantes et concurrencer réellement la culture. Un seuil supérieur à 10 plants par m² justifie une intervention avec un anti graminées. « Toutes les spécialités commerciales du marché sont sélectif du colza. Il existe deux grandes familles de produits. Les anti-graminées à action foliaire sont à privilégier par les résultats rapides qu’ils confèrent. Dans tous les cas, que le colza ait été semé en TCS ou avec labour, les levées de céréales dans les parcelles sont complètes, il n’y aura pas d’apparition ultérieure. L’autre famille que représentent les anti-graminées racinaires sont à positionner en hiver, et cible des mauvaises herbes spécifiques, notamment les vulpins où des formes de résistance ont été constatées », explique Jean Rimbault, du Cétiom.

Le colza profite

Bonnes conditions de semis, valorisation des effluents d’élevage et densité de semis élevée favorisent aujourd’hui l’élongation automnale. « Les parcelles qui doivent être régulées ont atteint le stade 6 à 8 feuilles », estime Jean Rimbault. Curieusement, les conditions très favorables au développement des limaces, accentuées par les précipitations d’août, n’ont pas pénalisé les colzas. Avec un mois de septembre enregistrant des températures élevées et des conditions de sécheresse, les populations de limaces ont littéralement été anéanties. Fanch Paranthoën


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