Cette année avec les conditions séchantes dès le mois de mai, des hétérogénéités de stades sont observées courant juin avec des écarts entre plantes au seindes parcelles. L’état des sols soufflés et secs a pu également impacter de manière transitoire la biodisponibilité des nutriments avec des symptômes de pseudo-carences. Enfin, selon les secteurs, le cumul de pluies et la profondeur des sols, on peut observer en l’espace de quelques kilomètres des maïs à 12-13 feuilles sans ou avec des symptômes marqués de stress hydrique. Ces éléments peuvent influencer la date d’arrivée du stade floraison femelle de quelques jours, d’où l’importance de l’identifier avec certitude au champ. À partir de cette date de floraison, il est possible d’avoir une première estimation de la période optimale de récolte : selon la précocité de la variété, il faudra cumuler entre 560 °C et 750 °C (en base 6-30 °C) pour arriver autour du stade 32 % de matière sèche, soit 45 à 70 jours selon les régions et le climat. Pour rappel, le stade optimal de récolte des maïs fourrage se situe autour de 32-33 % de matière sèche plante entière (MS). Récolter à plus de 35 % de MS, ce qui risque d’arriver cette année, c’est compliquer le tassement au silo en risquant d’altérer la qualité de conservation et en réduisant la digestibilité de la plante. Arvalis…
Dater la floraison avec précision
