Les axes de travail pour 2025

Simplifier et soutenir la compétitivité. Tels sont les maîtres mots de la Commission européenne qui présentait, le 12 février, le premier programme de travail de son nouveau mandat.

Irrigation d'un champ par aspersion - Illustration Les axes de travail pour 2025
La stratégie sur l’eau devrait « garantir que 
les sources d’eau sont correctement gérées ». | © Paysan Breton

Vision sur l’agriculture et l’alimentation le 19 février, nouveau paquet de simplification de la Pac au printemps, stratégie sur la résilience en eau avant la pause estivale : la Commission européenne a publié le 12 février son programme de travail pour 2025. Celui-ci fixe comme priorités, la simplification de la réglementation et la compétitivité économique. Mais, insiste Bruxelles, « simplification ne signifie pas dérégulation ». Quelque 51 initiatives législatives sont annoncées dont une dizaine portant sur la simplification, 37 textes en souffrance seront retirés et 35 évaluations de la législation (dont une sur les pratiques commerciales déloyales cet automne) vont être menées. Mais aucune date n’est pour l’instant fixée concernant la publication de la réforme de la Pac post-2027. Rien non plus concernant la stratégie sur l’élevage envisagée par le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen. Ces éléments devraient être précisés dans la Vision sur l’agriculture et l’alimentation. La stratégie sur l’eau devrait, pour sa part, « garantir que les sources d’eau sont correctement gérées, et que les pénuries et pollutions soient traitées ». Et une stratégie sur la bioéconomie est également prévue pour le troisième trimestre. Bruxelles prévoit aussi dans le cadre des paquets de simplification « omnibus » attendus le 26 février, une révision de la contribution carbone aux frontières de l’UE (taxe carbone) qui entrera pleinement en vigueur en 2026, notamment de son champ d’application. Les produits concernés (bois, soja, huile de palme, viande bovine, café, cacao et caoutchouc) ne changent pas, mais Bruxelles envisagerait d’exempter environ 80 % des entreprises (les plus petites) sachant que 20 % des importateurs sont responsables de 90 % des émissions de carbone importées. Agrapresse…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Tags : ,
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article