Repérer facilement les animaux en salle de traite

Grâce aux bagues RFID attachées à leur patte, les vaches sont repérées facilement lors du passage de l’agent de pesée. Cette identification peut être utilisée dans d’autres applications. Pour faciliter le contrôle de performance en salle de traite, BCEL Ouest a développé la solution Reymilk en partenariat avec la société Reyflex, spécialisée dans les boucles d’identification en élevage. « Les risques d’accidents pour aller chercher le numéro de la vache sont réduits, ainsi que les erreurs d’identification », présente Mathilde Enjalbert, responsable des outils de collecte automatisée à BCEL Ouest. Des bagues paturon jaunes munies d’une puce RFID sont posées sur le bas d’une des pattes arrière des vaches. Puis, lors d’une intervention d’un agent BCEL Ouest, le numéro d’identification national de chaque vache y est gravé. Associé en un bip au tru-test « Lors du contrôle de performance, les agents de pesée ont un boîtier lecteur/graveur leur permettant en un bip d’associer le numéro de l’animal, par l’intermédiaire de sa bague RFID, au tru-test (équipé d’une puce) sur lequel le lait sera collecté. Ils peuvent ensuite facilement saisir le poids de lait sur le boîtier. Toutes ces informations seront gravées sur la puce du flacon qui contient l’échantillon, avec aussi le numéro d’élevage, la date et les heures de pesées. » Les éleveurs n’ont plus besoin de connaître les vaches par cœur et le numéro n’est plus à saisir. Le contrôle de performances est plus rapide. « Cette solution convient particulièrement aux grands troupeaux et aux exploitations ayant plusieurs trayeurs ou une cadence de traite élevée. » Aujourd’hui, sur la zone BCEL Ouest, 210 élevages sont équipés : un chiffre en forte hausse. Quand une vache quitte le troupeau, la boucle peut être réutilisée en la regravant. À l’avenir, des informations sur l’animal Question coût, « la commande porte sur l’effectif maximum de VL présentes sur 12 mois + 10 %, soit pour un troupeau de 100 VL : 110 bagues achetées. Avec un coût de 3 €/bague, l’investissement unique de départ est de 330 € pour plusieurs années. » Certains producteurs ne voient pas réellement l’intérêt de s’équiper, se posant la question de l’utilisation des boucles au quotidien. « Les bagues paturon pourraient aussi être utilisées pour repérer les animaux dans d’autres applications : une porte de tri ou l’identification en entrée de quai par exemple. Un éleveur souhaitant valoriser ces bagues au quotidien pourrait dès aujourd’hui s’équiper de lecteurs mobiles du commerce (Reyflex, Allflex, Gallagher…) pour des prix allant de 300 à 800 €. » Certains lecteurs sont capables de communiquer en bluetooth et wifi pour échanger des données. « Nous allons prochainement tester un bâton lecteur de chez Reyflex et essayer de valoriser cette potentialité. L’objectif serait non seulement d’identifier l’animal mais aussi de donner des informations sur l’animal bipé : vêlage, date d’insémination, lait, taux et cellules au dernier contrôle, alertes (lait à écarter, vache à tarir…). Toutes informations pertinentes pour une prise de décision rapide », ajoute Mathilde Enjalbert.

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