oeufs - Illustration Oeufs cage : L214 cible Panzani, qui vise désormais le 100% plein air

Oeufs cage : L214 cible Panzani, qui vise désormais le 100% plein air

L214 cible un élevage fournisseur de Panzani, l’éleveur nie toute négligence

Au travers d’une vidéo publiée le 30 mai, qui aurait été tournée dans un élevage de poules pondeuses en cage de la société Les Oeufs Geslin, montrant des animaux déplumés, d’autres malades ou décédés, l’association L214 vise le groupe Panzani, qui serait client de cette société vendéenne et à qui elle demande de ne plus utiliser d’œufs pondus par des poules en cages. « Nous avions demandé des rendez-vous avec le groupe Panzani qui ne nous avait jamais répondu », explique la porte-parole de l’association Brigitte Gothière.

Panzani réagit et s’engage

Quelques heures après la diffusion de l’information, l’enseigne propriétaire des marques Panzani et Lustucru Frais a publié un engagement à parvenir à un approvisionnement alternatif aux cages au plus tard en 2025.

Pour Brigitte Gothière, porte-parole de L214 : « La décision du Groupe Panzani et de sa filiale Lustucru Frais contribuera à améliorer les conditions d’élevage d’un nombre conséquent de poules. La prise de conscience des enjeux éthiques liés à l’élevage des animaux a pris la forme d’un véritable mouvement de fond dans l’ensemble du secteur agroalimentaire. La disparition de l’élevage en cage, désormais programmée, reflète l’attention croissante portée par notre société à l’égard des animaux. »

Le CNPO dénonce l'état sanitaire de l'élevage, Mézard demande une enquête

L’interprofession de l’œuf (CNPO) dénonce dans un communiqué le 30 mai les conditions sanitaires «inadmissibles» de l’élevage filmé. Elles «ne reflètent en rien les pratiques des 2 100 éleveurs de la filière française», estime le CNPO. Quelques heures plus tard, le nouveau ministre de l’Agriculture a annoncé dans un communiqué qu’il a demandé à la Direction département de la protection des populations de Vendée de «conduire rapidement des investigations poussées dans l’élevage concerné». Il rapporte qu’une inspection récente a été faite d’un des bâtiments qui n’avait «pas révélé de tels dysfonctionnements».

Sources Agrapresse / L214 / CNPO


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