formation-internationale - Illustration L’international de plus en plus intégré dans les formations agricoles

L’international de plus en plus intégré dans les formations agricoles

La coopération internationale est une des cinq missions de l’enseignement agricole, avec l’enseignement, l’insertion, l’animation du territoire et l’expérimentation. Si, à ce titre, cet engagement permet de valoriser au niveau des enseignants l’expertise française, en répondant à des appels d’offre internationaux pour élaborer des programmes de formation par exemple, le volet principal est axé sur la mobilité et les échanges dans les établissements de formation.

1 % des effectifs pour 6,3 % du budget

Et l’enseignement agricole y répond bien. « Toute une organisation du ministère de l’Agriculture aux centres de formation permettant de développer ces échanges, s’est mise en place depuis les années 70 », explique Geneviève Salaün, animatrice du réseau Pologne au niveau de l’enseignement agricole, basée au CFPPA à Caulnes (22). Le dernier bilan Érasmus de 2016 relève en effet que le secteur agricole, qui ne représente que 1 % des effectifs des apprenants en France, consomme 6,3 % du budget Érasmus+ consacré aux échanges européens. Et les outils se développent pour favoriser ces échanges.

« Nous avons la chance d’être dans une région avec une forte volonté politique, pour faire travailler ensemble tous les acteurs de la coopération internationale », insiste-t-elle, illustrant ce fait avec la plate-forme régionale En route pour le monde (www.enroutepourlemonde.org) et également la base de données Abcis  (www.bretagne-solidarite-internationale.org) qui répertorie toutes les personnes bretonnes travaillant sur des thèmes en lien avec l’international. Un réseau local intéressant à exploiter avant tout départ. Il relève de ces échanges « une meilleure employabilité des apprenants et une meilleure insertion professionnelle, à diplôme égal », insiste l’animatrice.

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Développer l’autonomie

Ces données peuvent s’expliquer par une plus grande maturité et une meilleure autonomie. « On apprend à se connaître dans des conditions différentes et parfois difficiles » : solitude, coup de blues du 1er mois, barrage de la langue, apprendre à aller vers les autres… Mais surtout, l’expérience professionnelle s’enrichit grâce à la capacité à observer et analyser d’autres modes de fonctionnement. « Le séjour d’études à l’étranger déconstruit certaines certitudes : on a vu qu’ailleurs on pouvait faire autrement et que cela fonctionnait. » Aussi à diplôme égal, cette expérience à l’étranger peut faire la différence sur un curriculum vitae…


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