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Lycée : Marc le Guyader aux rênes du Nivot

Le lycée du Nivot connaît depuis cette rentrée scolaire un nouveau directeur.

Marc Le Guyader, qui assurait déjà cette fonction à l’école de Saint-Ilan à Langueux (22), dirige désormais l’établissement lopérécois. « Nous accueillons les élèves de la 4e au BTS, avec en plus une licence pro, option management des organismes agricoles, 90 % de nos élèves sont internes. Nous travaillons énormément sur des supports pédagogiques, comme l’atelier porcherie de 100 truies ou la ferme laitière d’une cinquantaine de vaches. Ces structures nous permettent de délivrer un enseignement de qualité. La filière bois n’est pas en reste : 250 ha sont affectés à cette production sur un site exceptionnel au cœur du parc d’Armorique » précise le nouveau directeur.

Le futur de la foresterie

La filière bois, le directeur du Nivot y croit. « C’est un métier d’avenir où des nouvelles idées vont germer dans les prochaines années. Il faut savoir que 40 % du massif breton est non-accessible. Différentes techniques d’exploitation, comme le débardage à cheval, vont se développer. Nous formons d’ailleurs à cette technique tous les ans, car le cheval répond à un réel besoin. J’ai en projet de réussir à être autonome au niveau chauffage des bâtiments, car les locaux sont actuellement chauffés par des plaquettes de bois achetées. Nous pouvons valoriser l’exploitation des forêts du site, encore faut-il créer un espace de stockage pour sécher le combustible ».

Multiples débouchés

Le Lepa offre aussi des formations à des métiers plus originaux. Ainsi, en plus d’une formation chien de troupeau, ce ne sont pas moins de 50 ruches d’abeilles qui sont disséminées sur le site. Hervé Péron assure la formation pour la fabrication de miel. Le Nivot vient aussi d’obtenir une convention Érasmus + qui lui ouvre des perspectives mondiales pour ses élèves. « Nous incitons nos élèves à réaliser leurs différents stages à l’étranger. Nous sommes à ce propos en lien avec des lycées belges, suédois ou luxembourgeois. » Sûr que Charles Chevilotte, généreux bienfaiteur, qui légua 400 ha en 1920 afin d’assurer l’apprentissage des métiers de l’agriculture, serait ravi du dynamisme actuel du pensionnat. Fanch Paranthoën


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