legumes-prefecture-invendu-crise - Illustration Légumes invendus devant la préfecture

Légumes invendus devant la préfecture

Yann Rolland, producteur de légumes à Plouézec, chiffre : « Le cours du jour du brocoli est de 0,38 €/kg, loin de couvrir nos coûts de production.

Le chou-fleur est payé 0,31 € la tête pour du gros alors que notre coût de revient est 3 fois plus élevé, toutes les autres catégories vont à la poubelle. La quasi-totalité des artichauts est invendue. Même le coco de Paimpol est touché : vendredi dernier le cours est tombé à 0,68 €/kg couvrant tout juste nos frais de ramassage. Conséquence : cette semaine nous avons des quotas à respecter alors que nos parcelles sont prêtes. » L’action menée par les Finistériens pourrait donner des idées aux producteurs des autres départements s’ils ne sont pas entendus. Nicolas Goualan

L’avis de Hervé Conan, producteur et responsable légumes à la FDSEA 22

Nous avons listé au préfet les répercussions économiques liées à l’embargo russe sur nos productions légumières. Ce n’est pas à nous de payer les pots cassés. Nous demandons une aide pour soutenir les pertes d’exploitation. Nous avons aussi rappelé que si la profession légumière est mise en avant toutes les filières sont en crise : porc, volaille et bientôt lait. Depuis l’affaire Gad et maintenant Tilly, tout le monde se rend compte de l’importance de nos productions et des répercussions sur l’emploi.


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