17495.hr - Illustration Des repères économiques en équin
Grâce à l’étude Équicer, chaque professionnel dispose de chiffres pour se situer et se comparer. Cette étape d’analyse doit permettre de dégager les marges d’amélioration et des pistes pour progresser. Crédit photo : Pascale Gueret - stock.adobe.com

Des repères économiques en équin

Chaque année Équicer publie son observatoire économique des activités équines. Des données riches d’enseignements pour tous les professionnels du milieu équestre.

Les références publiées par Équicer s’appuient sur les données comptables issues des Cerfrance membres du réseau, ce qui représente 6 000 entreprises présentes sur 72 départements métropolitains. Les données économiques sont présentées par catégorie professionnelle : centres équestres, éleveurs galopeurs, trotteurs et chevaux de sport, entraîneurs de galop et trot et écuries de propriétaires. 

Des repères pour se comparer et progresser

Le dernier observatoire 2022 est basé sur les données comptables de 2020 et 2021, permettant de suivre l’évolution des chiffres sur 2 ans sur des échantillons constants intégrant près de 900 dossiers spécialisés équins.

Zoom sur les centres équestres

Les données économiques des centres équestres sont issues d’un échantillon total de 238 dossiers. La main-d’œuvre représente en moyenne 2,2 ETP (Équivalent temps plein), dont 0,9 ETP salarié et une surface de 19 ha. La cavalerie est composée de 16 chevaux en propriété et 14 chevaux en pension. Le produit proche de 138 000 € en 2021 a augmenté de plus de 17 000 € par rapport à l’année précédente, les cours d’équitation représentant 66 % de ce total. Le produit/ETP est de 63 300 €, contre 85 300 € pour le quart supérieur, ce qui révèle pour ce groupe une meilleure valorisation de la main-d’œuvre. Les charges opérationnelles représentent 25 % du produit et sont stables sur les 2 ans. Le poste alimentation est prépondérant (1/3 du montant des charges opérationnelles). Les centres équestres dégagent en moyenne un EBE de 33 400 €, en hausse de 4 000 € par rapport à l’année précédente. Il a permis de faire face aux annuités (14 800 € en moyenne) et d’assurer les prélèvements privés. L’observatoire économique fournit un détail des chiffres selon la taille des centres équestres en fonction du niveau de main-d’œuvre, ce qui permet d’affiner la comparaison de sa propre structure par rapport à un groupe similaire.

Sophie Ogel/Cerfrance Côtes d’Armor


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article