L’installation de chenilles sur la remorque à choux permet de ne pas matraquer le sol lors de la récolte hivernale et ainsi pouvoir implanter plus rapidement la culture de printemps sans avoir à décompacter. « Yvon Ollivier, producteur de légumes sur Penvénan, a décidé de remplacer les essieux et les roues de sa remorque à choux par des chenilles. L’objectif étant d’améliorer la portance de la remorque lorsque les conditions sont humides », indique Mathilde Bodiou, technicienne légumes à la Chambre d’agriculture lors de la porte ouverte Innov’Action qui s’est déroulée le 23 juin à la station Terre d’Essais de Pleumeur-Gautier. Ce modèle de chenilles du fabricant Camzo est utilisé aux États-Unis sur de gros modèles de semoirs à céréales. Ce matériel vendu par Touboulic a été installé sur la remorque par la société B2MH de Plouigneau qui a aussi rénové entièrement la remorque Rolland âgée de 22 ans. [caption id=”attachment_68520″ align=”aligncenter” width=”720″] Les chenilles sont articulées dans tous les sens pour suivre le terrain.[/caption] Pas plus d’usure de gomme « Avec ces chenilles on divise par 5 le poids au cm2 comparé à une remorque à choux 2 essieux. Ces chenilles s’adaptent sur tout type de remorque. Cela permet de passer partout même si les passages ne sont pas faits dans les parcelles de choux-fleurs », décrit Mathilde Bodiou. Le producteur fait taire certaines idées reçues : « C’est très souple sur la route et il est possible de rouler aussi vite qu’avec une remorque à choux traditionnelle. Il n’y a pas de phénomène de ripage lors des manœuvres sur le bitume. Il n’y a pas plus d’usure de gomme qu’avec des pneus. » Ces chenilles ont la particularité d’être articulées dans tous les sens pour épouser parfaitement le terrain. L’intérêt de ne pas matraquer les sols lors de la récolte des choux-fleurs est de pouvoir implanter…

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