10517.hr - Illustration Pesticides : Un contrat pour tester des solutions
Tolérance variétale, utilisation de solutions de bio-contrôle, désherbage mécanique... Toutes ces techniques seront testées en Finistère dans le cadre du Contrat de solutions.

Pesticides : Un contrat pour tester des solutions

Le Contrat de solutions a pour objectif de réduire l’utilisation de solutions chimiques, tout en préservant le volet économique des cultures. Le Finistère devient département pilote pour ces recherches.

« Même si nous n’avons pas de solutions pour tout, nous avons des propositions vertueuses », introduit Jean-Alain Divanac’h, président de la FDSEA du Finistère. Le département devient pilote dans l’association nationale Contrat de solutions, dont l’objectif est de diminuer les IFT ou de proposer des solutions alternatives. Le biocontrôle, le désherbage mécanique sont des pistes à améliorer, « même s’il existe des impasses techniques. C’est le cas de la lutte contre les taupins en pomme de terre », rappelle le président du syndicat. La sélection variétale est aussi une piste évoquée, « mais il faut du temps. Pour exemple et toujours dans la culture de pomme de terre, il faut une quinzaine d’années pour qu’une variété tolérante aux maladies soit accessible aux consommateurs ».

Préserver la qualité

Ce Contrat de solutions se veut concret, efficace et économiquement viable. « Il nous faut absolument préserver la qualité de nos productions. En légumes industrie, l’utilisation de solutions chimiques raisonnées nous permet de sécuriser les récoltes. En agriculture biologique, ce sont parfois 30 ou 40 % des surfaces qui ne sont pas valorisées car non récoltées. La sécurité alimentaire est aussi un enjeu, en se préservant de la présence de datura dans les cultures ».
Jean-Alain Divanac’h espère avec cette recherche menée par les 44 membres de l’association Contrat de solutions diminuer les inconvénients des alternatives à la chimie, comme « une multiplication des passages de pulvérisateur avec des solutions de biocontrôle, qui peut entraîner une certaine nuisance pour les riverains, avec des travaux de nuit, ou encore le désherbage mécanique qui induit plus d’érosion et de consommation d’énergie fossile », conclut-il.


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