- Illustration Du bon maïs en Nord-Finistère
Le bec Orbis 750 de chez Claas équipant l’ensileuse laisse des chaumes très courts, augmentant significativement le rendement de MS/ha.

Du bon maïs en Nord-Finistère

De très bons rendements sont observés en maïs ensilage dans les terres profondes pour cette campagne qui se termine. Par endroits, les 20 t de MS/ha sont atteintes à Plourin-les-Morlaix, dans du maïs cultivé après pâture.

« Cette parcelle produit 6 remorques à l’hectare », se réjouit Michel Jouêtre, agriculteur installé à Plourin-lès-Morlaix, devant les flots de remorques bondées. Les silos se remplissent rapidement, les cultures sont, dans certains champs, exceptionnelles. De beaux épis pris au hasard dans la parcelle comptent 20 rangs…

Si toutes les cultures de l’agriculteur finistérien n’affichent pas de tels rendements, la campagne d’ensilage 2019 peut tout de même être qualifiée de très bonne sur ce secteur finistérien. Au volant de l’ensileuse, Didier Le Breton, entrepreneur, constate que sa machine avale des plantes de très bon gabarit. « Les épis contiennent 500 grains ». Par endroits, les 20 tonnes de MS/ha sont approchées.

[caption id=”attachment_43333″ align=”aligncenter” width=”720″] Certains épis sont composés de 20 rangs.[/caption]

La pluie n’arrête pas les chantiers

La saison d’ensilage a démarré pour Didier Le Breton le 13 septembre. « Les gros chantiers ont commencé le 28 septembre. Nous n’avons pas arrêté depuis malgré les fortes pluies ». Une dizaine de jours de retard est observée par rapport à l’an passé. Les taux de matière sèche moyens autour de 32 % serviront idéalement à la production laitière. « Nous étions plutôt à 35 % de MS en 2018. Les maïs ont été retardés avec le mois d’août, les matières sèches n’ont pas évolué rapidement depuis le début de campagne ». Si l’ensileuse Claas de 10 rangs passe dans toutes les conditions grâce au télégonflage des pneumatiques, « les remorques ont été soumises à des conditions plus difficiles », admet Didier Le Breton.

Dégâts de gibier

Le gibier a aussi occasionné des dégâts, « chez certains producteurs, tous les champs sont touchés, surtout ceux à proximité de bois ». Même constat chez Michel Jouêtre, avec « des blaireaux en forte augmentation ». Les coups de vent de l’été ont, par endroits, couché les cultures, mais ne sont en aucun cas comparables aux dégâts observés en 2018.


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