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Associer machinisme et élevage

Laurent Guernion est éleveur en production laitière à Hillion (22) et président de Mécaélevage, salon des Cuma qui se tiendra à Yffiniac le 23 juin. Il met en valeur ce rendez-vous  terrain ou se succéderont démonstrations de matériels et ateliers techniques.

Pourquoi cet événement Mécaélevage au cœur de la Bretagne ?

Mécaélevage fait partie des « mécaévénements » qui re- viennent tous les 2 ans, l’année où il n’y a pas le « Salon aux champs ». Cette année, nous avons 3 événements différents : Mécasol, le 22 septembre à Aunac-Chenommet (16), Mécamaïs les 28 et 29 septembre à Mant (40) et Mécaélevage le 23 juin à Yffiniac (22). Ces événements s’adaptent en fonction du lieu où ils se déroulent. Dans notre région, nous avons choisi de présenter du matériel directement en lien avec l’élevage.

À qui s’adresse ce salon ?

Même si c’est un événement qui est organisé par les fédérations de Cuma avec comme chevilles ouvrières les Cuma locales, le salon s’adresse à tous les agriculteurs bretons, toutes productions confondues.

Que vont découvrir les agriculteurs ?

C’est une journée mécanisation. La matinée sera en partie consacrée aux ateliers techniques dans un but pratique et concret. Les agriculteurs doivent repartir avec des solutions à leurs problématiques applicables sur leurs exploitations. La luzerne, la qualité des fourrages et les intercultures récoltés en fourrage seront les thèmes développés. La fin de matinée et l’après-midi seront consacrés aux différentes démonstrations : combinés presse-enrubanneuse, tonnes à lisier, épandage sans tonne, automoteur d’épandage, séparateurs de phase et épandeurs à fumier. Un forum-débat intitulé « la tonne à lisier ne suffit plus » clôturera la journée. Le village des exposants, regroupant les différents partenaires du monde agricole, sera situé au cœur de Mécaélevage sur 1 ha et accueillera les visiteurs tout au long de la journée.

Avec la conjoncture, les éleveurs ont-ils la tête aux investissements ?

Il est vrai que la période est un peu troublée et troublante pour beaucoup d’agriculteurs. La tentation serait d’attendre et d’arrêter tous les projets, mais je ne suis pas sûr que ce soit la bonne solution. Il est certain que les décisions d’investissements sont plus longues à prendre mais il faut tout de même continuer à se projeter dans le futur. 


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