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Les eurodéputés « agricoles » demandent des fonds supplémentaires

Les députés de la commission de l’agriculture du Parlement européen présentent leur cahier de revendications, en vue des négociations sur le budget 2016 de l’Union européenne.

« Les tentatives de réduction des crédits de l’agriculture sont vaines et dangereuses », avertit la commission du Parlement européen chargée de ce secteur dans son avis sur le mandat que doit arrêter l’Assemblée, lors de sa session plénière du 6 au 9 juillet à Strasbourg, pour les négociations avec le Conseil des Vingt-huit et la Commission de Bruxelles sur le projet de budget 2016 de l’UE. La commission parlementaire demande des fonds supplémentaires pour le secteur du lait (afin de faire face à volatilité des prix, à la suppression du système de quotas et à l’embargo russe), pour le renforcement des organisations de producteurs de fruits et légumes, pour l’apiculture, pour le programme de distribution de lait dans les écoles (+20 millions € par an), pour le secteur de l’olive (lutte contre la propagation de Xylella fastidiosa), pour favoriser la vente locale et pour l’innovation dans le secteur agricole. Destiné à la commission parlementaire des budgets, responsable du dossier, cet avis a été voté en commission de l’agriculture par 26 voix contre 11 et 5 abstentions.

Révision du système de financement de crise

Les eurodéputés « agricoles » plaident par ailleurs pour la simplification de la Pac et une « réduction de la charge administrative qui pèse sur les agriculteurs et les autorités nationales », saluant l’engagement pris par la Commission européenne de « faire figurer cette simplification et la subsidiarité parmi ses objectifs principaux pour les prochaines années. »

Enfin, les députés demandent à la Commission de présenter, « si nécessaire », une proposition législative pour s’attaquer aux « déséquilibres persistants dans la chaîne alimentaire » dont pâtissent les agriculteurs, et plaident pour « la révision du système de financement de crise de la Pac et la mise en place d’un mécanisme de financement solide et suffisamment étendu en prévision des prochaines crises (agricoles), sans que les paiements directs annuels n’en soient affectés. »


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