Deux vols en un mois au sein d’un même troupeau à Rives-sur-Couesnon, pour un total de 57 brebis. De quoi démotiver ces deux jeunes installés… alors que, sur les marchés, la demande de viande d’agneaux est là et que la filière recherche des producteurs pour enrayer les départs à la retraite. « Le mouvement se déplace, des tels actes étaient déjà référencés en Loire-Atlantique et en Anjou », note Jean-Pierre Commereuc, président du GIO, groupement inter-espèces ovin et caprin. « Il s’agit souvent de grands lots d’animaux ciblés, larcins de bandes bien organisées. Et on se pose beaucoup de questions sur le devenir de ces brebis… » Toujours est-il que les conséquences de tels actes, au-delà de l’aspect financier affectent aussi le moral des agriculteurs. La structure est ainsi allée à la rencontre des agriculteurs victimes pour leur apporter son soutien.« Ne restons pas isolés. La solidarité est de mise entre agriculteurs, restons tous vigilants et surveillons les accès à nos fermes », appelle-t-il de ses vœux. Avant de poursuivre : « Tout vol constaté doit être signalé en gendarmerie pour que nous puissions œuvrer collectivement sur ce sujet. Et nous invitons également les éleveurs concernés à se rapprocher du GIO. » Sollicité sur le sujet, le syndicat prend le sujet à bras le corps et a déjà entrepris diverses démarches auprès des Administrations. Un courriel adressé aux adhérents rappellera les points à surveiller et les démarches à effectuer.Carole David…
Stop aux vols d’agneaux et de brebis
