Contre-manifestation de la Confédération paysanne

Avant l’arrivée de la FDSEA lundi à Guipry-Messac, la Confédération paysanne 35 a organisé une contre-manifestation en opposition à la loi Duplomb.

manifestants de la Confédération paysanne - Illustration Contre-manifestation de la Confédération paysanne
Lors de la contre-manifestation 
devant la permanence de Mathilde Hignet. | © Paysan Breton

Lundi 26 mai, avant que la FDSEA n’arrive à la permanence de Mathilde Hignet à Guipry-Messac, la Confédération paysanne d’Ille-et-Vilaine avait organisé une contre-manifestation pour « dénoncer la pression exercée sur la députée Mathilde Hignet et la soutenir pour que la loi Duplomb ne soit pas votée. » « Des réglementations pour notre santé, notre environnement » « Mathilde Hignet est une alliée, opposée comme nous à cette loi », souligne Aurélien Leray, membre du bureau de la Conf’ 35. « Nous sommes contre le retour de pesticides détruisant les abeilles, contre l’augmentation de la taille des fermes. Nous souhaitons des agriculteurs nombreux sur les territoires. » « Revenir sur la séparation de la vente et du conseil, sur les produits phytosanitaires ou encore sur la simplification des démarches d’agrandissement d’élevages est pour nous exclu », ajoute Charlotte Kerglonou, porte-parole du syndicat. « Ce ne sont pas les réglementations environnementales – aidant à préserver notre santé et notre environnement – qui entravent notre métier, c’est le manque de revenu. Mais cette problématique n’est toujours pas prise à bras le corps par le gouvernement. » Plus de 100 personnes mobilisées « Cette loi ne résout pas les problèmes de l’ensemble du monde agricole qui est hétérogène. Elle défend ceux qui sont en faveur de l’industrialisation de l’agriculture, important du soja et des engrais russes. La loi Duplomb ne propose rien sur le revenu, le foncier ou l’installation. », a précisé Mathilde Hignet, fille d’agriculteurs. « Je défends une agriculture autonome, à taille humaine, capable de faire la transition agro-écologique. Elle doit être favorisée par des aides telles que les MAEC, et protégée des importations pas des clauses de sauvegarde. Nous souhaitons par ailleurs mettre en place une caisse pour aider les agriculteurs en difficultés à passer en bio. » La députée…

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