Du contrat à la formation : fidéliser le salarié

Le contrat de travail est la base de la relation entre l’employeur et le salarié : certaines mentions y sont essentielles pour éviter les non-dits et limiter les conflits. - Illustration Du contrat à la formation : fidéliser le salarié
Le contrat de travail est la base de la relation entre l’employeur et le salarié : certaines mentions y sont essentielles pour éviter les non-dits et limiter les conflits.

Contrat, rémunération et conditions de travail sont les meilleurs garants de l’efficacité ainsi que de la fidélité du salarié et donc de la rentabilité de l’exploitation. L’agriculteur embauche un salarié et s’investit pour le former. Il a donc intérêt à le conserver le plus longtemps possible. Une rémunération adaptée est un outil de reconnaissance pour le fidéliser. La convention collective définit des grilles de salaires correspondantes aux emplois. Ne pas rémunérer le salarié en fonction de la réalité de ses tâches revient à s’exposer à un conflit en cas de rupture du contrat de travail. Contrat et clauses proportionnées Le contrat de travail est la base de la relation entre l’employeur et le salarié. Une fois la nature du contrat déterminée, certaines mentions, obligatoires ou non, doivent être inscrites : elles évitent les non-dits et limitent les sources de conflits. L’employeur peut ajouter diverses clauses au contrat de travail : loyauté, discrétion, mobilité, non-concurrence, dédit-formation, exclusivité… Les possibilités, nombreuses, doivent être proportionnées aux fonctions du salarié. Une clause de non-concurrence pour un chef de cultures est nettement plus cohérente que pour un aide d’exploitation. Primes d’intéressement exonérées Les primes représentent un outil de reconnaissance intéressant. L’employeur ne peut déroger aux primes conventionnelles. Mais il peut aussi fixer des primes contractuelles ou verser des primes exceptionnelles. Un accord d’intéressement contribue également à fidéliser les salariés et améliorer leur efficacité. Cet accord collectif est déterminé par des critères liés aux résultats ou aux performances de l’entreprise. Des critères techniques, sur lesquels les derniers ont un impact direct, sont préférables et vont dans le sens d’une meilleure performance de l’entreprise. Ces primes d’intéressement sont exonérées de charges salariales et patronales. Elles constituent en revanche un revenu imposable pour les salariés sauf s’ils versent leurs primes sur un Plan d’épargne. D’autres outils de fidélisations…

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