Productrice de lait, Olivia Jegouzo a construit un atelier veaux en intégration avec Bretagne Viandes, en 2019. L’automatisation du paillage était une condition pour investir. Olivia Jegouzo s’est installée en 2017 à Bubry (56), sur une ferme qui comptait deux ateliers : 600 000 litres de lait et 182 places de veaux sur paille. « Bretagne Viandes cherchait à développer son activité de veaux élevés sur paille », indique l’éleveuse. « J’ai étudié la faisabilité d’un projet de construction d’un bâtiment de 448 places  ». Avec son père, ancien agriculteur en Normandie, comme seul salarié. « J’ai décidé d’investir, avec un paillage automatisé pour ne pas trop alourdir la charge de travail ». Elle a opté pour une pailleuse Schauer qui achemine la paille dans les cases du nouveau bâtiment grâce à une chaîne à pastilles. « Elle fonctionne deux heures par jour, sept jours sur sept ». Il ne reste qu’à placer les bottes dans la machine et à enlever les ficelles. [caption id=”attachment_53734″ align=”aligncenter” width=”720″] La paille est dépoussiérée avant d’entrer dans le bâtiment.[/caption] Dépoussiérée « La matière première doit être de très bonne qualité », prévient Olivia Jegouzo, qui achète une paille broyée pour un coût supérieur de 7 € par tonne. « Plus adaptée à l’automatisation et plus absorbante  ». Deux balles sont distribuées chaque jour. La paille est dépoussiérée pour éviter les problèmes pulmonaires des animaux et améliorer les conditions de travail des intervenants. Le curage est effectué au tracteur ; les veaux sont bloqués au cornadis pendant l’opération. La pailleuse coûte 130 000 €. « Elle a été intégrée dès le départ dans le projet. C’était une condition pour investir dans la production de veaux ». [caption id=”attachment_53735″ align=”aligncenter” width=”720″] Le système ne nécessite pas de charpente renforcée et s’adapte à tous types de bâtiments…

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