Les questions énergétiques ont souvent été au cœur des préoccupations agricoles. L’élevage est consommateur d’électricité pour faire tourner les systèmes automatisés d’alimentation, de ventilation, de raclage mais aussi pour la traite. L’élevage consomme aussi du gaz pour le chauffage des bâtiments. Dès qu’ils en ont eu la possibilité, les agriculteurs sont aussi devenus énergiculteurs tout d’abord en produisant de l’électricité à partir de panneaux photovoltaïques installés sur les toitures des bâtiments agricoles. Il y a une dizaine d’années est arrivée la méthanisation, le procédé commence à se démocratiser avec des installations en cogénération pour produire de l’électricité et dernièrement de nouvelles unités qui produisent du biogaz qui est injecté sur le réseau. Ces opportunités de diversification permettent aux agriculteurs de générer une rentrée d’argent qui n’est pas toujours assurée par leur production principale. L’envie d’autoconsommer l’énergie produite sur la ferme se fait aussi sentir et des installations solaires produisent aujourd’hui une partie de l’électricité nécessaire sur les élevages.
Au sommaire de ce dossier
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- L’équivalent de 2,3 réacteurs nucléaires sur les toits bretons
- Deux éleveurs s’associent pour créer une méthanisation par injection
- Le courant des panneaux solaires alimente les robots de traite
- Des trackers avec stockage « virtuel » des surplus
- Un retour sur investissement de 12 ans
- De la métha à trois élevages : une affaire qui tourne
- 14 années de cogénération
- Un mix de solutions pour l’avenir
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