Se faire remplacer pendant son absence

Besoin de vous faire remplacer temporairement pendant votre absence ? De quel arsenal de possibilités disposez-vous ? En fonction de la durée et de l’imprévisibilité de l’absence, bon nombre de solutions s’offrent à vous, l’intérêt étant de choisir la plus adaptée à son besoin. 1. L’embauche directe d’un salarié Vous pouvez d’abord avoir recours à l’embauche d’un salarié en contrat de travail à durée déterminée pour le motif de remplacement temporaire : il peut s’agir de congés, d’arrêts de travail vous concernant ou toute autre absence plus ou moins longue. Vous devrez verser au salarié, à l’issue de son contrat, une indemnité de précarité d’emploi d’un montant de 10 % du total de ses salaires bruts, à laquelle s’ajoute le cas échéant l’indemnité compensatrice de congés payés non pris de 10 %. 2. Le groupement d’employeurs ou le partage de salariés Si vous éprouvez un besoin de main-d’œuvre ponctuel, irrégulier et à temps partiel dans l’année, vous pouvez créer un groupement d’employeurs (ou adhérer à un groupement déjà existant). C’est le groupement qui embauche le salarié et vous le met à disposition de temps à autre en fonction de vos besoins. Le groupement vous refacture ensuite ces heures d’utilisation du salarié au prorata en valorisant le coût des salaires et des charges correspondantes. 3. La convention de mise à disposition temporaire Un salarié d’une autre exploitation peut venir en renfort chez vous sous réserve que vous concluiez avec l’autre exploitant une convention de détachement à durée déterminée de ce salarié et qu’un avenant à son contrat le précise. Le salarié ne change pas d’employeur mais est temporairement mis à disposition d’une autre entreprise, la vôtre, qui remboursera l’employeur d’origine du montant des salaires et des charges afférentes à la période de détachement. 4. Autres possibilités Et citons enfin les agences d’intérim spécialisées en agriculture, les associations locales de remplacement qui proposent un vivier de main-d’œuvre salariée (avec le bémol de la pénurie de candidats qui n’épargne pas non plus l’agriculture). Jean-Michel Jéhanno / Cerfrance Finistère

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