Des pistes pour mieux collaborer

Pour bien fonctionner en groupe, l’intergénérationnel, la gestion d’équipe, le type de communication sont des voies à explorer. « Le collectif et le partage, nous y croyons. C’est un enjeu énorme », a déclaré Dominique Trubert en préambule au débat organisé sur ce thème dans le cadre de l’assemblée générale de SR 35 (Service de remplacement Ille-et-Vilaine). Pour le président, le déploiement des équipes de bénévoles sur tout le territoire d’Ille-et-Vilaine est une force qu’il faut préserver. « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » C’est le proverbe qu’a rappelé Christophe Lessault, de Praxis Developpement (formation et conseil sur les ressources humaines) au début de son intervention. Mais comment bien fonctionner en équipe, dans l’entreprise, les associations ou dans tout autre groupe humain ? Un cadre commun à fixer Se comprendre entre générations est un point essentiel, tant la part des conflits intergénérationnels est importante. « La génération Y (né entre 1978 et 1999), qui devient majoritaire dans les entreprises, est plutôt individualiste, impatiente, a besoin de sens… La génération Z qui va arriver sur le marché de l’emploi (2000 – 2014) est matérialiste, ultra-connectée et un peu utopiste… » Pour pouvoir travailler ensemble, « un cadre et des règles doivent être fixés. Car nous n’avons pas les mêmes cadres de référence. Ce qui est logique pour moi ne l’est pas forcément pour mon collaborateur. Ce cadre doit être connu, visible et légitime : il doit servir la performance de l’entreprise, son efficacité, sa durabilité… », conseille Christophe Lessault. « Le cadre protège, permet de développer sa créativité à l’intérieur et responsabilise. » La motivation, équilibre entre exigence et reconnaissance S’agissant de la motivation, un équilibre est à trouver entre les deux moteurs que sont l’exigence et la reconnaissance. « Manager, c’est fixer des objectifs spécifiques, mesurables, acceptés par le collaborateur, réalistes et avec une échéance. C’est aussi accompagner et soutenir en cas de difficulté », continue Clément de Mello, autre intervenant de Praxis Developpement. Attention également à la communication qui passe pour 55 % par le non-verbal (attitude, gestes…) et pour 38 % par le ton de la voix (7 % pour les mots, part consciente…). « Seulement 10 à 30 % des informations que l’on veut donner sont retransmises par l’autre. D’où l’importance de répéter des consignes, de les noter… ». Générer du dialogue est important, pour ne pas laisser trop de place à l’interprétation. Baisse d’activité en 2017 L’activité 2017 de SR 35 est en baisse de 2 % par rapport à 2016. « La diminution des congés « maternité et paternité » et le manque de main-d’œuvre sur quelques cantons sont notamment en cause. Certains cantons ont dû refuser des remplacements pour congés. Par ailleurs, les exploitations s’inscrivent dans un schéma de partage de main-d’œuvre par le groupement d’employeurs, via de l’embauche directe ou bien en délégant certains travaux (comme l’alimentation ou travaux des champs) », soulignent les responsables. Sur la zone gérée par Ille-et-Vilaine remplacement, l’activité est cependant passée de 15 000 h en 2016 à 24 000 h en 2017.

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