Génétique, qualité du semis, météo… ces critères impactent le rendement du maïs. Le maïs est une plante sensible au moindre paramètre. Et ce, dès le semis, avec la pression sur l’élément semeur, le type et la pression des roues de fermeture du sillon… « Ces critères à eux-seuls peuvent faire varier le rendement de façon notable », a rappelé Étienne de Saint Laumer, du constructeur Horsch, lors de la journée Corn Days, que la société a organisé en partenariat avec Dekalb et Soyl France, à Loudéac (22), le 27 juin. « Chaque stress réduit le nombre de grains par épi, la longueur de l’épi et le poids de chaque grain. Ces critères se déterminent tôt : quand le maïs atteint la hauteur du genou, on voit déjà l’épi… » [caption id=”attachment_43776″ align=”aligncenter” width=”720″] Croissance du maïs au 27 juin à Loudéac (22), avec un semis à une pression de 150 kg (à droite) contre 350 kg (à gauche).[/caption] Trouver le bon compromis de pression Par exemple, un simple réglage de la pression du semoir à l’aide de 2 ressorts ou des vérins hydrauliques est indispensable au minimum en début de campagne. Des essais ont montré l’incidence de ce réglage au semis à des pressions variant de 150, 250 et 350 kg. « À moindre pression, les grains ne sont pas déposés à la même profondeur par l’élément semeur pianotte : le taux de levée n’est pas optimal. Trop de pression amène une meilleure régularité du semis.» Par contre, même si la différence est moins perceptible en sols limoneux, « l’observation des racines est criante : une pression à 350 kg crée du tassement sous la ligne de semis, les racines coronaires restent alors à la surface du sol et iront moins explorer le sol », restant soumises aux aléas climatiques. « On a…
De la pression du semoir au rendement du maïs