restauration-collective-ancrage-territoriale-alimentation-loi-assemblee-nationnale-stephane-le-foll - Illustration Plus de produits locaux dans la restauration collective


Plus de produits locaux dans la restauration collective


Les députés ont adopté à l’unanimité et en première lecture un texte qui fixe l’introduction de 40 % de produits durables (locaux, bio, de qualité) dans la restauration collective publique d’ici 2020.

Le projet de loi sur l’ancrage territorial de l’alimentation a été adopté à l’unanimité à l’Assemblée nationale en première lecture, le 14 janvier. « Malgré le vote unanime, nous avons encore du travail à faire », a réagi Brigitte Alain, députée EELV et rapporteur du projet de loi. Le texte fixe dans son premier article l’objectif d’introduire 40 % de produits durables (locaux, bio, de qualité) dans la restauration publique d’ici 2020. Plusieurs députés ont fait remarquer que les producteurs vont devoir s’adapter. « En termes d’organisation, il faut des délais pour assurer en quantité les approvisionnements », a aussi commenté Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture.
Sur l’objectif de la loi, il a précisé qu’il ne s’agit pas d’opposer local et national : « On ne dit pas qu’il n’y aura plus d’exportations. Mais on peut développer les circuits courts. Ces stratégies doivent être encouragées. » D’ailleurs, le ministre a annoncé que dans les semaines à venir, « avant le Salon de l’agriculture », des guides simplifiés pour les acheteurs, quels qu’ils soient, seraient mis à leurs dispositions.

L’enthousiasme était perceptible lors du vote. Et à l’extérieur de l’hémicycle aussi, le projet de loi sur la territorialisation de l’alimentation mobilise. La Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab) se réjouit de cette proposition de loi. Les produits biologiques font partie de la stratégie d’approvisionnement décrite dans le texte. France nature environnement (FNE) juge « pertinente » la proposition de loi, selon un communiqué le 14 janvier. « Ce projet de loi s’inscrit aussi directement dans la dynamique nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire.
 La réussite du projet suppose maintenant d’accompagner les établissements (formation du personnel, connaissance de l’offre bio locale, rédaction des marchés publics…).


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