blocage-rn12-tramain-158 - Illustration Blocage RN12 : Situation tendue à Tramain

Blocage RN12 : Situation tendue à Tramain

Alors que le préfet, Pierre Lambert, avait ordonné l’arrêt de la manifestation de Tramain, près de Lamballe, et le départ des manifestants pour 18h, le groupe d’agriculteurs en place a voulu maintenir la pression face aux forces de l’ordre jusqu’au dernier moment : “On restera jusqu’à ce que les forces de l’ordre interviennent” pouvait-on entendre dans les rangs. Des agriculteurs plus que déterminés et qui n’ont “plus rien à perdre”.

Tonne à lisier contre lance à eau

Des regards froids d’un côté comme de l’autre, le crépitement et la chaleur des feux, un silence qui en disait long, la tension était palpable au barrage Lamballais. Le face à face paysans/CRS durera finalement jusqu’à 19h, le préfet en négociation avec Didier Lucas, président de la FDSEA 22 et véritable médiateur, ayant décidé de faire reculer le groupe d’intervention pour dénouer la situation. Plus tôt dans l’après-midi, Pierre Lambert avait appelé les différents mouvements à plus de raisons.

Vers un blocage complet de la Bretagne

“Quand on en aura fini avec l’État concernant la compétitivité des productions, on se penchera sur les GMS pour avoir du prix”, pouvait-on entendre. “D’ici juin, si rien ne change, ce sont 450 exploitations laitières et 300 en porc qui tomberont, représentant des milliers d’emplois.” Par conséquent, les mouvements vont s’intensifier la semaine prochaine sur toute la Bretagne. Les éleveurs “réagiront aux résultats” qui découleront de la rencontre, ce soir, entre Paul Auffray, Xavier Beulin et les GMS. La semaine prochaine, si d’autres départements suivent le mouvement, c’est “l’État qui pourrait être paralysé”. BG


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