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Veau, un marché de plus en plus lourd

Le marché du veau de boucherie s’est alourdi fin mars entraînant un recul des cotations. Cette situation devrait perdurer jusqu’aux opérations commerciales de la Pentecôte.


Fin mars, la demande faiblissant, le marché du veau de boucherie est devenu plus lourd, comme les années précédentes, à la fin du Festival du veau.
La cotation du veau rosé clair O a ainsi entamé son recul saisonnier en perdant 10 centimes en une semaine. Tombée à 5,71 €/kg, elle reste 7 % sous ses niveaux de 2014 et de
2013. Cette situation de faible consommation risque de perdurer tout le mois d’avril, avec les vacances scolaires qui réduisent les volumes en restauration collective, et une partie du mois de mai, jusqu’aux opérations commerciales du veau de la Pentecôte.

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Veaux de « type lait », arrêt de la hausse saisonnière

Après une forte hausse en février, les cours des veaux nourrissons se sont stabilisés en mars. Les mises en place de février avaient créé une aspiration permettant aux cours des veaux nourrissons de progresser rapidement. Cette hausse a été stoppée nette en mars, sous la double pression de naissances plus nombreuses et des importations.
La demande, correspondant à des sorties de fin-août-début septembre semble avoir été dans la moyenne des années précédentes. Les naissances laitières plus abondantes en février (+ 9 % /2014 et +15 000 têtes), ont permis aux intégrateurs de couvrir relativement facilement leurs besoins. Des importations de petits veaux, certes mesurées, en provenance d’Allemagne ont également contribué à maintenir la pression sur les cours.
Ainsi, la cotation du veau « type lait » de 45-50 kg est restée stable à 100 €/tête tout au long du mois de mars.
En Italie, le veau nourrisson pie-noir de 45-55 kg a entamé sa hausse saisonnière de manière dynamique et a franchi le seuil des 2 €/kg vif, soit environ 100 €/tête, près de 14 % au-dessus de son niveau de 2014. En Espagne, le cours du petit veau frison s’est maintenu à un niveau très bas, 12 % sous son niveau de 2014 et 22 % sous celui de 2013.
 Groupe économie du bétail GEB (Institut de l’Élevage)


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