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L’Europe n’a pas d’autre choix que de s’affirmer 

À une semaine des élections européennes, Jean Le Vourc’h, président de Breiz Europe, adresse une lettre ouverte aux candidats. Extraits.

Les Producteurs et salariés des organisations économiques regroupées au sein de Breiz Europe depuis 25 ans ont aujourd’hui le sentiment du devoir accompli. En effet, au-delà de leur mission économique quotidienne, ils n’ont de cesse d’apporter des réponses concrètes et satisfaisantes aux attentes des citoyens/consommateurs par :

  • Une adaptation et une diversification toujours plus forte de la production pour les marchés locaux, français ou internationaux,
  • Des investissements permanents destinés au désenclavement de la région et à la promotion des femmes et des hommes attachés aux pays,
  • Une attention toute particulière à l’amélioration des conditions de travail,
  • Une recherche de pointe et des investissements constants pour la santé animale et végétale, la sécurité sanitaire des produits et l’information des consommateurs,
  • Une amélioration concrète et reconnue de la qualité de notre environnement, notamment des eaux superficielles et souterraines,
  • Une action constante visant à renforcer l’organisation et la voix des producteurs dans la chaîne alimentaire. (…)

Fiers de ce travail, nous devons rester mobilisés pour relever les défis de demain, notamment ceux liés à une globalisation effrénée dans laquelle l’Europe n’a pas d’autre choix que de s’affirmer. Ce constat que fait Jean Le Vourc’h interroge les candidats sur plusieurs points :

  • Alors que le « marché unique » et la « monnaie unique » datent respectivement de 20 et 15 ans, le bilan des 5 dernières années conduit à penser qu’aucune harmonisation fiscale ou sociale n’est possible.
  • Face aux dévaluations monétaires de nos concurrents internationaux, l’Europe a-t-elle les moyens pour aider les acteurs économiques, y compris de l’agro-alimentaire, confrontés à ces distorsions de concurrence ?
  • Sur mandat donné par le Parlement et le Conseil, la Commission négocie des accords bilatéraux avec de nombreux pays tiers. Comment comptez-vous intervenir pour que ces accords ne déstabilisent pas l’agriculture européenne ?
  • Malgré un règlement de 2011 sur les dispositions relatives à l’indication de l’origine des produits, frais ou transformés de viandes, comment expliquer aux producteurs et consommateurs que l’Europe refuse malgré tout d’avancer.
  • Par la codécision Parlement/Conseil, le rôle des États membres est accru dans la mise en œuvre des règles (subsidiarité). Au lieu du choc de simplification annoncé, le droit français risque de démultiplier les tracasseries et paperasseries administratives : comme le démontre la directive sur les études d’impact environnemental récemment modifiée ! Que comptez-vous faire ?

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