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Un fourrage frais plusieurs fois par jour

À l’EARL des prairies, l’automatisation des tâches touche tous les domaines. Visite d’un élevage qui a investi dans un système de distribution à la pointe de la technologie.

Bernard Yvinec est installé en EARL avec son frère Alain en production laitière et porcine à Plouédern. Pour lui, l’automatisation a toujours été une réelle motivation. « Nous sommes habitués en porcs à cette profusion d’automatisation. Résolument attirés vers la modernisation de l’élevage, nous avons opté pour deux robots de traite en 2007 », se souvient l’éleveur. Et cette modernisation se poursuit. En fonctionnement depuis mars, un système d’alimentation Lely Vector assure la distribution de la ration aux vaches et à leur suite.

[caption id=”attachment_7547″ align=”aligncenter” width=”300″]Bernard Yvinec, au centre, entouré de Patrick Beuzit, commercial et Fabien Lelievre, du Lely center Bernard Yvinec, au centre, entouré de Patrick Beuzit, commercial et Fabien Lelievre, du Lely center de Plonevez-du-Faou.[/caption]

2 € par jour d’électricité

La cuisine est bien garnie. Au menu des animaux, de l’ensilage de maïs, d’herbe, de la paille ou des betteraves. Tous les ingrédients sont pesés et chargés dans le bol de 2 m3 qui distribue et pousse le fourrage en même temps. « Le bol est dimensionné pour alimenter une centaine de vaches plus la suite. La distribution, plus fréquente et en petites quantités, fait venir les vaches et limite les problèmes de métabolisme. La ration, précise et fraîche, est poussée par le robot d’alimentation, sans faire entrer de l’air dans le fourrage. Autre point fort de l’installation, la gestion des refus, car 1,2 t est gagnée chaque semaine, avec des apports moins important en volume par distribution », explique Stéphane Morvan, de chez Lely. Le chargement du bol se fait de façon logique, avec les fourrages grossiers introduits en début de mélange, et le maïs à la fin. En fonctionnement 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, le système se veut économe en consommation énergétique. « La distribution des fourrages consomme dans une exploitation classique 10 à 12 € de carburant par jour. Nous sommes avec ce système à 2 € », estime Thierry Jouannie, conseiller élevage chez Lely France.

[caption id=”attachment_7546″ align=”aligncenter” width=”300″]La ration est poussée en même temps qu’elle est distribuée. La ration est poussée en même temps qu’elle est distribuée.[/caption]

Un bâtiment évolutif

Lors de l’élaboration du projet, les bâtiments anciens ont été conservés. Le robot distributeur peut passer dans des couloirs de 3 m de large. « Aucun espace n’a été perdu. Dans la réflexion du projet, nous sommes partis de l’existant pour l’optimiser et produire un projet cohérent. Le bâtiment neuf est évolutif, avec le minimum de murs pour pouvoir être modifié si besoin », note Bernard Yvinec. Concernant le temps de travail, l’exploitant utilisait auparavant un godet à vis deux fois par jour pour alimenter le troupeau. « Le chargement de la cuisine me prend 1 h 30 tous les trois jours. Je sépare les qualités d’ensilage d’herbe suivant leurs destinations, que ce soit pour les vaches en production ou pour les génisses ». Le Lely Vector de l’EARL des prairies est le premier système de la marque installé en Finistère. Fanch Paranthoën


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