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Réfléchir à la conversion en bio

Le Groupement des agriculteurs biologiques du Finistère organise en partenariat avec les syndicats de bassin et les communautés de communes, une semaine de soirée intitulée « produire du lait bio, une opportunité à saisir ».

La production de lait biologique se porte bien. Des prix rémunérateurs, des laiteries qui cherchent des producteurs, un marché en croissance… Face à cette demande de produits biologiques, le producteur peut légitimement se poser la question d’une conversion de sa production. « Suite à une première journée d’information au Juch avec la présence de laiteries, nous souhaitons informer les producteurs sur l’opportunité d’un passage en bio. Nous pensons que le moment est venu d’informer les producteurs qui ont un projet à court, moyen ou long terme », résume Jérôme Le Pape, du Gab 29. Pour appuyer les propos de la soirée, les intervenants se baseront sur un travail de 5 années de suivi de conversion d’une vingtaine d’exploitations, « sur les aspects économiques et techniques. D’autres scénarios peuvent être abordés durant cette semaine d’information, comme les changements de pratiques de l’exploitant, les aides financières ou encore le cas des producteurs en bassin versant contentieux ».

Une carte à jouer

La conjoncture laitière actuelle peut inciter les producteurs à franchir le cap. « La région Bretagne a toutes les cartes en main pour répondre à la demande : savoir-faire, conditions climatiques… Dans les bassins versants à contraintes environnementales, les producteurs ont fait d’énormes efforts, mais sans augmenter leur revenu. Autant valoriser ces pratiques respectueuses. Il ne faut pas se priver d’une augmentation de 150 €/1 000 L », pense t-il, en ajoutant que « peu de paysans regrettent leur conversion. Sans opposer les filières, celle des producteurs biologiques est stable quand la filière classique tire la langue ».

Intensivement extensif

Dans certaines exploitations, le pas à franchir n’est pas un fossé. C’est le cas pour le bassin versant de l’Aulne, qui démarre dans les Monts d’Arrée pour filer jusqu’à la rade de Brest. « Notre territoire hétérogène produit de façon extensive en Centre-Finistère où des conversions en agriculture biologique sont sans doute plus simples à concevoir. La région de l’Aulne, avec des systèmes de culture plus intensifs, ont aussi un des projets à murir », pense Nathalie Rey, directrice de l’Etablissement public d’aménagement et de gestion du bassin versant de l’Aulne (Epaga), dont la réunion publique se déroulera vendredi 27 novembre. Avec des systèmes plutôt herbagers, ces territoires ont déjà des atouts indéniables pour une conversion. Fanch Paranthoën

Date et lieux de réunions d’information :

  • Lundi 23 novembre, Plovan, Salle Ti-an-Dudi, Syndicat mixte du Sage Ouest-Cornouaille, 06 43 14 44 77.
  • Mardi 24 novembre, Morlaix, ancien lycée, avenue de Kernégues, Syndicat mixte du Trégor, 02 98 15 15 15.
  • Mercredi 25 novembre, Daoulas, Salle Kerneis, Syndicat de Bassin de l’Elorn, 02 98 25 93 51.
  • Jeudi 26 novembre, La Forêt-Fouesnant, salle Le Nautile, Communauté de communes du Pays fouesnantais et Concarneau Aglomération Cornouaille, 06 34 11 24 94.
  • Vendredi 27 novembre, Châteauneuf-du-Faou, Salle Ar Sterenn, établissement public d’aménagement et de gestion du bassin versant de l’Aulne,02 98 16 14 16.

Soirée gratuite organisée par le Groupement des Agriculteurs Bio du Finistère.
Renseignements : 02 98 25 80 33.


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