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Le maïs peut être trompeur

« Lorsqu’on a des conditions séchantes en fin de cycle, l’appareil végétatif du maïs peut dessécher brutalement. A contrario, quand on a des conditions relativement normales de végétation, cet appareil végétatif peut rester très vert », rappelle en consigne de prudence Bertrand Carpentier, d’Arvalis. Et d’ajouter : « Cela peut être trompeur pour l’éleveur, qui peut penser que le maïs fourrage n’évolue pas alors qu’en ouvrant les épis, on observe que les grains évoluent rapidement ». À quelques jours ou quelques semaines des premiers chantiers selon les régions, il convient donc de jeter un œil à ses cultures qui peuvent avoir des stades d’avancement très différents selon les parcelles.

Pour une valorisation optimale de l’amidon du maïs fourrage dans le rumen, le stade de récolte à cibler se situe autour de 32 35 % de matière sèche plante entière. Une récolte trop tardive ( > 35 % MS) affectera la valeur énergétique de l’ensilage en réduisant la dégradation de l’amidon dans les rumen. Sans parler qu’un maïs trop sec est difficile à tasser ce qui entraîne des problèmes de conservation. À l’inverse, avec une récolte trop précoce, outre le manque à gagner en rendement et en qualité, le risque est de voir les silos couler.

«  Le taux de matière sèche de la plante entière (32/33 %) est un compromis entre le grain, dont la maturité évolue en fonction des sommes de températures, et la partie tige+feuilles, dont le taux de MS est relativement stable et évolue en fonction de l’alimentation hydrique de la parcelle », complète l’ingénieur d’Arvalis.


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