- Illustration Table ronde du préfet de Région reportée à une date ultérieure

Table ronde du préfet de Région reportée à une date ultérieure

Le syndicat majoritaire et les organismes professionnels ont boycotté la réunion de travail programmée à la Préfecture ce jour.

La table ronde, prévue jeudi 28 janvier, à la Préfecture de Région, à Rennes, n’a pas eu lieu. La faute au syndicalisme majoritaire qui a boycotté cette réunion de travail, suivi par les organismes agricoles, à la dernière minute. « Un acte irresponsable que nous regrettons », déplore Patrick Strzoda, préfet de la région Bretagne. « Cette rencontre, initiée par le ministre de l’Agriculture, devait permettre de faire le point sur les difficultés rencontrées par les agriculteurs et de remonter des solutions auprès de Stéphane Le Foll ». Les personnes présentes ont déposé des dossiers d’analyse et de solutions. Des réponses leur seront apportées lors de la prochaine réunion, qui sera proposée rapidement. Mais à l’issue de la conférence de presse, aucune date n’était fixée.

L’État et le Conseil régional entendent répondre à l’urgence face aux problèmes de trésorerie :

  • plan de soutien à l’élevage (1 000 dossiers traités en Bretagne), dopées par l’annonce mardi de Stéphane Le Foll avec l’apport d’aides complémentaires dont la répartition pour la Bretagne n’est pas encore définie,
  • avance des aides Pac (84 % des aides 2016 versées),
  • avances des aides MAEC par la région…

« Nous entendons l’interpellation du monde politique. Et nous voulons construire notre demain avec les agriculteurs, autour d’une table, pour démontrer qu’il existe un avenir pour les jeunes qui s’installent et les agriculteurs en activité », insiste Loïc Chesnais-Girard, premier vice-président du Conseil régional. « 70 % des revendication de la FRSEA étaient à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd ‘hui », évoque Patrick Strzoda. « On reste prêt à travailler à tout moment avec eux». Un débat constructif nécessaire pour élaborer un agenda de travail, préalable à une rencontre avec le ministre, rappelle le préfet. Et pourtant côté rue, l’exaspération était de mise. Les agriculteurs ne veulent plus de discussions et réclament des actes.

Carole David


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article