Les premiers éleveurs de poulets de Janzé bio devant le parcours des volailles d’Annie et Yves Colleu, éleveurs à Piré-Sur-Seiche (35). - Illustration Le poulet de Janzé bio est lancé
Les premiers éleveurs de poulets de Janzé bio devant le parcours des volailles d’Annie et Yves Colleu, éleveurs à Piré-Sur-Seiche (35).

Le poulet de Janzé bio est lancé

L’aventure du poulet de Janzé bio démarre avec l’abattage des premiers lots en ce mois d’avril. Sept éleveurs avec 16 poulaillers se lancent dans cette production qui va assurer un volume hebdomadaire de 4 000 poulets bio à l’abattoir SNV de Château-Gontier (53).

Depuis quelques années, certains éleveurs des Fermiers de Janzé étaient très demandeurs d’une production de poulets bio au sein de la coopérative. « Notre exploitation est en agriculture biologique pour la production laitière et les cultures depuis 2010. Pour nous, la suite logique était aussi de faire évoluer nos deux poulaillers de 400 m2 chacun d’une production Label rouge vers du bio », témoignent Annie et Yves Colleu, éleveurs à Piré-sur-Seiche (35). Mais avant de lancer la production de poulets bio, il faut s’assurer des débouchés. « C’est là que notre partenaire abattoir SNV (filiale de LDC) est précieux car il se charge de la commercialisation et assure un paiement en bio de l’intégralité des volailles mises en place chez les éleveurs », déclare Stéphane Letué, directeur des Fermiers de Janzé.

Objectif : doubler la production en 2019

Dans un premier temps ce sont sept éleveurs — sur les 170 que totalise la coopérative — qui se lancent dans la production de poulets de Janzé bio avec 16 poulaillers. « Cette production correspond à la demande de l’abattoir, soit un lot de volaille par semaine à partir du mois d’avril 2018, ce qui correspond à un poulailler et 4 000 poulets bio. Nos volailles sont commercialisées dans les rayons traditionnels, en restauration hors foyer et comme ingrédients pour la fabrication de produits alimentaires intermédiaires », précise Stéphane Letué. L’objectif affiché par la coopérative est de passer à deux lots, soit 8 000 volailles abattues par semaine en 2019. « Nous sommes sur un marché en croissance qui profite de la belle image du bio. La production bénéficie d’un vrai soutien politique. Mais c’était surtout une demande des éleveurs de Janzé », explique Patrick Giboire, président de la coopérative.


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